Automobilistes : le grand stress

Les automobilistes niçois ont été classés à la 5e place des conducteurs les plus stressés de France au volant. Mieux que Bordeaux et Toulouse, et au même niveau que Marseille.

Près d’un tiers des Niçois (32 %) se sentent stressés en prenant le volant, ex aequo avec les Marseillais et les Lyonnais. Pas si mal pour une grande ville, où l’on dit souvent que ces habitants ont une conduite aléatoire, voire méditerranéenne, c’est-à-dire border line. Un sondage de la Prévention routière, effectué par Opinion Way, vient d’établir un classement des villes où les usagers de la route sont les plus angoissés. Chez nous, on dirait plus facilement énervés, ou mieux, à cran. Et Nice n’arrive que cinquième, derrière Strasbourg, première avec 42 % d’automobilistes stressés, puis Toulouse (38 %), suivi de Bordeaux (34 %), et Paris. Marseille et Lyon sont au même niveau que nous avec 32 % de conducteurs pas zen. Toutes ces grandes agglomérations sont au-dessus de la moyenne nationale : 27 % des Français affirment n’être pas bien avant de démarrer le moteur. Cette étude menée auprès de 1 007 conducteurs dresse un profil type de l’automobiliste stressé : moins de 35 ans, parent, conducteur débutant ou moyen, habitant une grande ville. Plusieurs raisons à son mal-être en voiture (voir ci-contre). Mais pour les Azuréens, il y a d’autres facteurs générateurs de stress. Sur le site de nicematin.fr, de nombreux internautes ont ainsi réagi et ont apporté leurs explications à cet état de fait (voir page suivante). À l’image, de l’automobiliste lambda, les commentaires se partagent entre un peu de mauvaise foi, et pas mal de lucidité.

(Photo J.-S. Gino-Antomarchi) Le klaxon, une option ? À Nice, plutôt une tradition, qui ajoute du stress au stress. À l’intérieur de la voiture, les conducteurs, stressés donc, se défoulent aussi verbalement et on n’ose répéter ce qu’ils hurlent.