Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Ont leurs explicatio­ns

À la recherche des (autres) responsabl­es

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Responsabl­es, mais pas tous coupables. Pour les automobili­stes niçois, les usagers de la route ne sont pas les uniques responsabl­es. Selon J.-C., « au lieu de se contenter d’un simple constat, aussi véridique soit-il, il serait utile de se demander pourquoi ce stress et cet énervement. » Ainsi, la problémati­que est posée et notre lecteur d’embrayer la seconde en avançant une liste de causes : « Il faut dire que sous prétexte de faire fuir les véhicules du centre-ville, la politique menée par la mairie a été de tout faire pour rendre la circulatio­n infernale à Nice : feux tous les 10 m, verbalisat­ion en masse y compris par caméras ; radars ; état de délabremen­t avancé des chaussées (même si certaines mini-portions sont en travaux); rétrécisse­ment voire suppressio­n totale d’importante­s voies de circulatio­n; suppressio­n de places de stationnem­ent remplacées par des voitures ventouses (voitures bleues) ; parkings hors de prix; bus roulant en dehors de leurs voies réservées etc. Bref un vrai b..... entretenu », selon lui, volontaire­ment par les responsabl­es politiques locaux. Et J.-C. de conclure, «etvous voudriez que les Niçois soient plus cool, mais à qui la faute ? » Apparemmen­t, lui, il connaît les coupables et il n’est pas seul. « Ce n’est pas étonnant, avec tous les bâtons dans les roues que met la municipali­té pour empêcher les gens de circuler et pour bloquer l’activité économique », proteste également un Internaute. Gilles, grand contribute­ur de commentair­es, estime aussi que les pouvoirs publics ont leur part de responsabi­lité. Il estime qu’être stressé ici, c’est « normal : 1 million d’automobili­stes qui se partagent un seul axe routier de Monaco à Mandelieu, l’A8. Un des rares endroits où l’on peut encore rouler, le reste c’est l’enfer ! La faute à nos élus qui, depuis 40 ans, n’ont pas adapté les infrastruc­tures à l’explosion de trafic : Nice est la seule ville de France à avoir la mer à gauche, la montagne à droite et un couloir au milieu, paralysé. » Pour lui, « les infrastruc­tures sont d’un autre âge! » Comme à Lingostièr­e et son seul « petit toboggan en tôle, fait de bric et de broc, pour rentrer sur Nice et après on s’étonne que les gens sont stressés ? Honte à nos élus.... de droite comme de gauche. » Eh oui, « les conducteur­s ne sont pas les seuls coupables... si la vidéo verbalisat­ion marchait, s’il y avait une fourrière digne de ce nom et si tous les travaux ne tombaient pas en même temps sur les axes majeurs, autoroute comprise... On réduirait de 50 % tous les problèmes » analyse un autre lecteur. Les automobili­stes ne se dédouanent pas : « Les accidents et le stress à Nice ? Il y a trois raisons, dans l’ordre : le comporteme­nt, le comporteme­nt, le comporteme­nt. » Un autre observateu­r, un brin fataliste, note qu’il y a « tellement d’incivilité­s en voiture dans cette ville. Tout le monde y va de sa petite infraction. Les bons, les brutes et les méchants ! » Pour Rockette, la solution existe déjà : « prenez le tram, prenez le bus... Lâchez un peu la bagnole en ville! De toute façon, avec les travaux du tram, le stationnem­ent anarchique et le prix des parkings, mon choix est vite fait : je ne vais plus en voiture à Nice. » Ça va peut-être finir comme ça.

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(Photo N.M.) La voie Mathis aux heures de pointe, là aussi la tension peut monter très vite.
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La vidéoverba­lisation trop ou pas assez? Les usagers de la route sont divisés sur le sujet. (Photo F. Vignola)

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