Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Christophe Castaner : « Nous sommes prêts à en découdre ! »
« Pour moi, c’est Casta ! » Hier soir à Marseille, au Dock des Suds, le candidat du Parti socialiste et de ses alliés a présenté et rassemblé les personnalités qui le soutiennent
Pour moi, c’est Casta ! » C’est le slogan de la soirée, évidemment. À Marseille, au Dock des Suds, Christophe Castaner a réuni les « forces vives de la région » qui se sont engagées à ses côtés. Dans une ambiance surchauffée où près de 700 personnes sont venues l’encourager, le candidat du PS et de ses alliés est accueilli comme une star. Et en parlant de stars, Christophe Castaner a dévoilé quelques-unes des personnalités qui le soutiennent. Comme le couturier Christian Lacroix, l’acteur Philippe Torreton, le P-.D.G de L’Occitane Olivier Baussan, l’écrivaine varoise Benoîte Groult, l’éditrice d’Actes Sud Françoise Nyssen, l’ancien maire de Strasbourg Catherine Trautmann, le président de l’Observatoire de la laïcité Jean-Louis Bianco.
« Le meilleur successeur »
Ils ne sont pas présents dans la salle mais ils ont parfois envoyé des vidéos de soutien. En revanche au premier rang a pris place la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann. À ses côtés, Michel Vauzelle. Celui qui a mené et gagné trois campagnes d’élections régionales a reçu une longue standing ovation quand il a pris place à la tribune. « Je ne pouvais pas rêver d’un meilleur
successeur ! » s’est exclamé le président sortant du conseil régional. « Il est le beau comme le roi d’Espagne, a même plaisanté Michel Vauzelle. Et quand on me dit qu’il n’est pas assez connu, je réponds que dans la vie, il y a ceux qui gagnent à l’être et ceux que l’on aimerait jamais connaître. »
« Plus de frontières »
Plus sérieusement, le président a fait part de son expérience. «Durant les trois campagnes que j’ai menées, on parlait de porosité entre la droite et l’extrême droite. Aujourd’hui, il n’y a plus de frontières si on écoute certaines paroles tenues du côté de Nice. » Quant à celui qui espère prendre sa succession, son premier message a été « pour tous ceux qui croient que les élections sont déjà faites. » « Je veux faire taire ceux qui voudraient qu’on baisse les bras. Qu’ils sachent que nous sommes prêts à en découdre ! » À bon entendeur salut.