Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Coup de frais sur la “Transvé” Ortiz vainqueur Cherel pour le plaisir
VTT EN 2016 CYCLO-CROSS MANDELIEU
Si vous demandez aux fanatiques qui écument les sentiers de la Transvésubienne depuis plusieurs décennies, quelles éditions les ont le plus marqués ; les plus anciens vous parleront forcément des prémices de cette épreuve à la fin des années 80, certains remémoreront la venue des champions du monde Julien Absalon et Nino Shurter en 2009, et d’autres ne manqueront pas de rappeler les orages de 2008 et la neige de 2013... mais pour les puristes, les éditions 1996 et 1997 restent sans contexte deux des plus beaux crus de la “Transvé”. Ces années-là, la course se déroulait sur deux jours. Deux journées, deux grosses étapes et une centaine de kilomètres de “vrais” sentiers ; pas comme dans les années 2000 où le samedi seul un micro-prologue était proposé aux concurrents, en préambule du gros morceau dominical. Eh bien, que ces puristes se réjouissent, car en 2016, George Edwards et son équipe remettent cette formule au programme, sauf que cette fois-ci, les participants ne partiront pas de Valberg comme en 1996 et 1997, mais de Nice. Oui, de Nice ! « Le samedi, les candidats à la Transvésubienne traverseront tout Nice et arpenteront les vallées niçoises jusqu’en Haute-Vésubie » nous annonce l’organisateur cannois.
Proche des Niçois
Un hors-d’oeuvre costaud qui ne sera chronométré que partiellement (2 ou 3 tronçons, à profil descendant comme sur les rallyes enduro) et qui « permettra aux Niçois de voir de plus près à quoi ressemblent les aventuriers de la Trans » .Arrivés en Vésubie, ils pourront alors se rendre à la Colmiane le lendemain pour affronter les sentiers originels de cette épreuve, puisque le tracé du dimanche, après avoir franchi le fameux Brec d’Utelle, reprendra la direction du Pont-de-Cros, de Levens et du mont Chauve, avant de se terminer sur les hauteurs de la capitale azuréenne, à Rimiez précisément, comme c’était le cas il y a quinze ans, de sorte à « éviter le final dans le Paillon qui demandait énormément de travail et n’était pas en phase avec l’esprit nature de cette course d’exception. » Beaucoup de nouveautés donc, et autant d’arguments (changement de concept, rééquilibrage du parcours sur deux jours) qui devraient séduire les férus de cet événement, alors que les moins entraînés pourront toujours s’élancer soit sur la Trans 50, soit avec un VAE sur la course électrique. En contrebas de la salle Olympie, le Mimosa Sprint de Mandelieu sous l’égide de la FFC a organisé sur une boucle d’1,4 km le Souvenir Sébastien-Garro. Avec comme épreuve principale, celle réservée aux espoirs/seniors rehaussée par la participation du coureur professionnel d’AG2R Mikaël Cherel. La course a été limpide avec deux coureurs aux avantpostes, l’Azuréen Badt Abad et le Varois Ortiz. Si le premier a été pratiquement aux avant-postes tout le temps, le deuxième est resté en retrait, toujours en embuscade et prêt à le contrer. Ce qui a été fait dans l’ultime tour. Profitant d’un passage difficile, un virage serré autour d’un arbre, Ortiz est passé devant prenant une poignée de secondes d’avance, suffisant pour filer vers une nouvelle victoire. Classement : 1. Jérémy Ortiz (OCCV Draguignan) , 2. Juan Pedro Badt Abad (AS Var/Mer) à 5’’1, 3. Odrian Champoussin (AVC Aix) à 38’’2, 4. Rémy Gena (Cavigal) Ni. Nicolas Le Goff (Brignolesce) à 1’07’’, 5. Alexandre Aulas (OCCV Draguignan) à 1’23’’, 6. Eric Cizeron (Brignoles) à 2’09’’, 7. Jérémy Morel (Hyères), 8. Nicolas Le Goff, 9. Christophe Godefroy (Brignoles), 10. Mikaël Cherel....