Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Un conseil municipal et des délibérations express
EZE Les douze délibérations ont été votées à l’unanimité. Seul sujet de débat : la fixation des tarifs pour les concessions funéraires et l’adoption d’un règlement
Moins de trente minutes, montre en main. A Eze, le conseil municipal d’avanthier soir aura été très bref avec une douzaine de délibérations toutes votées à l’unanimité et sans discussion. Le seul sujet, a priori ,un peu sensible a été retiré de l’ordre du jour après un rapide aparté entre Stéphane Cherki, le maire de la commune, et son premier adjoint, Raymond Floc’h. La délibération portait sur la fixation des tarifs pour les concessions à perpétuité : « Le projet n’est pas mûr. Une chose est sûre : le principe est acquis car les administrés nous le demandent. Il faut qu’on regarde ce qui est proposé au niveau tarif dans les autres communes », a assuré l’édile. Il aura quand même été question de cimetières puisque les élus ont approuvé un règlement général « considérant qu’il est indispensable de prescrire toutes les mesures réclamées par la sécurité, la salubrité, la tranquillité publique, le maintien du bon ordre et de la décence. Il s’agit d’un règlement type tout à fait conventionnel » a précisé Stéphane Cherki. Au niveau des finances, le budget de la commune a vu une augmentation des recettes de droits de mutation de 546 000 € « signe que de belles transactions ont eu lieu sur la commune. Nous avons décidé d’affecter cette somme aux projets en cours pour aller plus vite dans leurs réalisations ». Enfin, la commune a souhaité apporter son soutien à la langue de Molière en signant le « Manifeste pour la langue française », portée par l’association Avenir de la langue française et déjà soutenu par une quarantaine d’associations francophones. On peut notamment y lire que « la langue française dispose de larges atouts par l’Histoire, par son universalité , par son statut de langue officielle de l’Onu, par la démographie (...). Il ne s’agit pas pour le monde francophone de se dresser contre la langue anglaise, il s’agit d’ouvrir les yeux sur la réalité nouvelle » .« Je n’ai pas hésité une seconde lorsqu’on m’a proposé le texte », a conclu le maire.