Le billet de Philippe Bouvard Des draps à la Toile…

Tout ce que j’ai compris de l’« Affaire » qui, dans les médias, éclipse à la fois la menace terroriste et l’amateurisme gouvernemental, c’est que Karim Benzema dépendait désormais non seulement du Real Madrid et de Didier Deschamps mais aussi d’une juge d’instruction. Pour le reste, c’est simplement une confirmation. Car on savait depuis longtemps, grâce à Zahia, à Ribéry et à quelques autres, que les footballeurs qui courent comme des lièvres forniquent comme des lapins. Au palmarès des activistes de la galipette vient donc de s’ajouter le nom de Valbuena. Lequel, pour se livrer à une étude critique de ses ébats ou pour conserver un tendre souvenir, s’est filmé pendant une partie de jambes en l’air. Une démarche d’autant plus innocente que la réplique lui était donnée par sa partenaire habituelle. À partir de là, tout se brouille. Pourquoi Valbuena a-t-il appréhendé que ses performances passent des draps à la Toile ? Redoutait-il de faire des jaloux ou de recevoir trop de propositions féminines ? À moins qu’il ait préféré effectuer une seconde prise avec l’ambition de rendre plus harmonieuses certaines de ses positions. Enfin, pourquoi les amis (?) de Valbuena, plutôt que de faire chanter un champion qui ne connaît sans doute même pas La Marseillaise, n’ont-ils pas vendu la vidéo à Canal + où, un samedi soir après un match de première division,

elle aurait fait un gros audimateur ?