Christian Estrosi : « On est là pour montrer qu’on tient le quartier »

Des uniformes. Partout. Et des habitants qui s’amassent dans la rue. Ou squattent leurs balcons. Intrigués, amusés du battage. Rassurés, pour beaucoup. Du bleu, des gens. Mais pas que. Christian Estrosi est de la partie. Lui aussi a fait, hier, « démonstration de présence »... Serrements de mains amicaux et discours de fermeté. Mais en décalage – léger– avec celui du Directeur départemental de la Sécurité publique. Pourquoi L’Ariane ? Parce que… L’Ariane ! « C’est une opération significative parce qu’il y a eu un certain nombre de règlements de comptes ici. Et une montée en puissance des troubles à l’ordre public.» Le maire de Nice poursuit : « Les gens sont perturbés par de petits dealers, sous l’autorité de caïds. Nous sommes là pour montrer à la population que l’on tient le quartier ». Partout, les habitants le reconnaissent. Un jeune veut faire « un selfie avec Estrosi ». Il s’y prête volontiers. Un gamin lui touche la main : « Dis, tu es président ou maire ?». Il rit : « Je suis un affreux cumulard pour certains ». Et s’amuse encore : « Dans un an et demi, tu pourras m’appeler président ». En attendant, c’est le maire qui est interpellé dans la rue. Des mères de famille qui disent leur désespoir. La drogue, partout, disent- elles. « Venez chez moi un jour,  heures, ça sent le shit ». Les logements, humides, pas assez nombreux, disentelles encore. « On est à huit dans un deux-pièces ». Christian Estrosi conclut et félicite les forces de l’ordre : « Cette opération a nécessité  jours de planification. La municipalité a été là en soutien à la police nationale ». Pr i n te d a n d d i s t r i b u te d by P ressReader P r e s s R e a d e r. c o m +1 604 278 4604