Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
La propriété du port transférée à la Métropole
D’un commun accord, le Département et la Métropole ont décidé de transférer à cette dernière la propriété du port. La CCI en reste le gestionnaire jusqu’en 2038.
Ceux qui pouvaient y voir une nouvelle preuve d’une certaine « compétition » entre Christian Estrosi, le président de la Métropole et Eric Ciotti le président du Département en seront pour leurs frais. Cette fois-ci. Hier, le bureau métropolitain a voté à l’unanimité le transfert à la Métropole Nice Côte d’Azur de la propriété du port de Nice. C’est la loi NOTRe qui prévoit cette possibilité. La Métropole s’est donc portée candidate à la reprise. Sans réel suspense, ce transfert sera effectif au 1er janvier 2017, comme le prévoit la loi.
Plus cohérent
Christian Estrosi, président de la Métropole, s’est félicité de cette décision « qui vient renforcer la cohérence dans la gestion des ports du littoral de la Métropole. Notre réseau Ports d’Azur compte déjà sept ports de plaisance. Ces ports représentent près de 3000 anneaux. Cette nouvelle compétence va nous permettre de poursuivre notre stratégie globale de développement en intégrant le Port de Nice. Nous allons ainsi pouvoir mettre en oeuvre un vrai schéma de déploiement pour faire des Ports d’Azur un réseau connecté à une cité intelligente et améliorer les interfaces villes/ports. Au-delà de valoriser le patrimoine portuaire classé ou inscrit en lien avec la Ville de Nice, ce transfert va notamment nous donner la possibilité d’étudier des autoroutes de la mer sur un linéaire présentant une unité de gestion. »
D’importants aménagements
De son côté, Eric Ciotti juge également « plus cohérent avec l’arrivée du tramway au port » que ce soit la Métropole qui prenne les reines. « Ce sera également le cas à Cannes, Menton et Vallauris, où les communes ont souhaité les récupérer. À Villefranche, le maire a souhaité que nous continuions à nous en occuper. » Pour le président du Département, « la feuille de route est remplie » , avançant « avec fierté » les différents travaux d’aménagement « des quais pour plus de 10 millions d’euros, le parking Lympia...» Reste que le conseil départemental « garde la caserne Lympia et les galères pour en faire un lieu culturel qui ouvrira l’année prochaine. »