Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Regards d’experts sur le Gym !
Une cinquantaine d’élèves de Regina Coeli et de Stanislas ont assisté, hier, à l’entraînement de l’OGC Nice. Certains n’ont pas manqué de gouaille en commentant la prestation des Aiglons
Troisièmes ? Troisièmes de la Coupe du monde ? » , s’esclaffe Paul. « Non du championnat de France, mais c’est déjà pas mal » , rectifie Armand, son camarade de CE2. En bon observateur de la Ligue 1, le jeune écolier a réservé une place de choix dans sa poche au classement, flatteur pour le Gym, de l’exercice 2015-2016. Pas d’exercice par contre, ce matin-là, pour la cinquantaine d’autres élèves de primaire conviée, hier, à l’entraînement de l’OGC Nice, à CharlesEhrmann.
« Koziello sera toujours chez lui à l’école »
Mais une belle leçon de football, dispensée par les Rouge et Noir. Couleurs que les bambins se sont fait un plaisir d’arborer pour l’occasion. Avide de métaphore, Paul scrute la position des joueurs sur le pré vert et fait part de son analyse. « Ils tentent, comme des chevaliers, de se rapprocher de la forteresse. Mais les défenseurs sont là pour les en empêcher! » , se prendil à imaginer. Plus terre à terre, Ethan remplit avec le plus grand soin son carnet de notes. Et énumère, « comme doit le faire Claude Puel », les ateliers du jour. Dont l’énigmatique tennis ballon, « qui [m’a] quelque peu dérouté », avoue-t-il. Avant de distribuer les bons points, un privilège qu’il n’aura pas si souvent cette année, doivent penser ses enseignantes, Sophie Rahil et Jo-
sianne Quilliet. « Quand il ouvre son pied gauche, c’est magique » ,
s’émerveille Ethan, après une énième galette de Ben Arfa.
Et quand, au terme d’une séance bien rugueuse malgré la trêve in-
ternationale, les Aiglons se joignent à la photo de groupe, tous les regards se tournent encore vers l’international tricolore, « décidément le plus beau », est persuadée Jeanne, 8 ans et demi, et qui a été missionnée par son père pour recueillir le maximum d’autographes. Vincent Koziello n’est pas en reste. « Sans chasuble, on dirait même qu’il fait partie de la classe » , sont là pour rappeler, chambreurs, ses coéquipiers. « En tout cas, s’il veut revenir à l’école, il sera toujours chez lui » , notent sérieusement les petits diablotins niçois. Pas sûr que le principal intéressé ne réponde favorablement à cette invitation.