Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Maintenant… C’est l’insémination artificielle
PIERLAS
Dans le temps pour la reproduction de leurs bovins, les paysans amenaient la vache ou le taureau dans les villages voisins. Aujourd’hui tout cela est fini et à laissé place à l’insémination artificielle plus performante, et qui permet d’améliorer la race bovine. L’éleveur peut le faire lui-même s’il a eu la formation ou faire appel à un spécialiste. Jean- François Philip, qui possède deux vaches à Pierlas, a sollicité M. Girard de Colmar. Dans sa bonbonne d’azote liquide à moins 185° sont congelées et stockées les semences, provenant d’un centre de sélection, prélevées sur des taureaux.
La race Tarine choisie
La semence de la race Tarine a été choisie par l’éleveur pierlassois, car ce sont des animaux « qui ont bon pied bon oeil pour la montagne, robuste, laitière et une viande de qualité ». Lorsque la vache est en chaleur, tous les 21 jours, l’inséminateur a entre 12 et 36 heures pour inséminer la vache. Le travail de M. Girard a consisté a enfoncer son bras et une longue seringue dans le vagin de la vache. Arrivée au-delà du col de l’utérus, son autre main va appuyer sur la seringue pour injecter le produit retombé à 35°. Et le tour est joué ! Il faudra attendre 21 jours pour savoir s’il y a eu fécondation et si c’est le cas, neuf mois pour voir la naissance du veau. Les deux dernières inséminations qui ont été faites sur les vaches de Jean-François Philip ont réussi. Par conséquent, il n’y a pas de raison que celle-ci ne fonctionne pas…