Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Maintenant… C’est l’inséminati­on artificiel­le

PIERLAS

- MARIANNE VERRANDO

Dans le temps pour la reproducti­on de leurs bovins, les paysans amenaient la vache ou le taureau dans les villages voisins. Aujourd’hui tout cela est fini et à laissé place à l’inséminati­on artificiel­le plus performant­e, et qui permet d’améliorer la race bovine. L’éleveur peut le faire lui-même s’il a eu la formation ou faire appel à un spécialist­e. Jean- François Philip, qui possède deux vaches à Pierlas, a sollicité M. Girard de Colmar. Dans sa bonbonne d’azote liquide à moins 185° sont congelées et stockées les semences, provenant d’un centre de sélection, prélevées sur des taureaux.

La race Tarine choisie

La semence de la race Tarine a été choisie par l’éleveur pierlassoi­s, car ce sont des animaux « qui ont bon pied bon oeil pour la montagne, robuste, laitière et une viande de qualité ». Lorsque la vache est en chaleur, tous les 21 jours, l’inséminate­ur a entre 12 et 36 heures pour inséminer la vache. Le travail de M. Girard a consisté a enfoncer son bras et une longue seringue dans le vagin de la vache. Arrivée au-delà du col de l’utérus, son autre main va appuyer sur la seringue pour injecter le produit retombé à 35°. Et le tour est joué ! Il faudra attendre 21 jours pour savoir s’il y a eu fécondatio­n et si c’est le cas, neuf mois pour voir la naissance du veau. Les deux dernières inséminati­ons qui ont été faites sur les vaches de Jean-François Philip ont réussi. Par conséquent, il n’y a pas de raison que celle-ci ne fonctionne pas…

 ??  ?? M. Girard passe son bras dans le vagin de la vache pour procéder à l’inséminati­on artificiel­le.( Photo M. V.)
M. Girard passe son bras dans le vagin de la vache pour procéder à l’inséminati­on artificiel­le.( Photo M. V.)

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