Ce qu’il faut savoir sur les troubles de l’humeur

*Une prévalence importante

Les troubles bipolaires sont la 6e cause de handicap au niveau mondial. Ils concerneraient 4.4 % des Français. Mais, beaucoup d’entre eux – 30 à 60 % – ne sont pas correctement diagnostiqués.

*Beaucoup d’errance

L’errance diagnostique est encore très longue et s’améliore peu ; en 2000, un patient consultait encore en moyenne 4 cliniciens et « attendait » 8.3 ans avant d’obtenir le bon diagnostic.

*Un fardeau individuel

Une personne qui débute sa maladie à 25 ans perd en moyenne 9 années de vie totale, 12 années de vie « en bonne santé » et 14 années d’activité professionnelle.

*Des maladies associées

Les patients ont un risque augmenté de maladies somatiques : cardiovasculaires, vasculaires cérébrales, syndrome métabolique, dysthyroïdie, mais aussi psychiques. 40 à 60 % souffrent au cours de leur vie d’addictions, soit deux fois plus que la population générale.

*Un risque suicidaire accru

25 à 50 % des personnes bipolaires non suivies feront au moins une tentative de suicide dans leur vie. 19 % se suicident, soit un risque 15 à 30 fois supérieur à celui de la population générale. Les troubles addictifs, très souvent associés à la maladie bipolaire, contribuent au fait que le risque suicidaire soit si élevé, mais surtout que la létalité soit si importante (1 tentative de sui- cide sur 3 aboutit au décès, contre 1 sur 18 pour la population générale).

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(Photo S. D.)  à  % souffrent d’addictions.