Les jeunes en  ligne re

BASKET LIGUE FÉMININE Rencontre avec la nouvelle garde du Cavigal Nice qui joue les premiers rôles dans l’élite...

Petit à petit, l’oiseau fait son nid. Les jeunes Laëtitia Guapo, Maïmouna Ba et Margot Vidal-Genève l’ont bien compris. Dans le cocon niçois, elles ont progressé au côté de l’équipe professionnelle durant leurs deux années de formation. Aujourd’hui, elles sont des membres à part entière de son effectif en Ligue Féminine et en équipe de France jeunes. Âgées de tout juste 20 ans, elles ne sont qu’à l’aube de leur carrière. Parcours de sportives de haut niveau.

La formation niçoise

Maïmouna Ba : Je suis venue à Nice car je cherchais une équipe de Ligue  ambitieuse (le CNB était en L il y a  ans, ndlr). J’avais eu des échos comme quoi le Cavigal était aussi un club formateur. Je jouais avec la réserve à mon arrivée mais j’ai rapidement eu ma chance en Ligue. En même temps j’étais encore en formation. J’ai continué à apprendre aux côtés de joueuses d’expérience.

Laëtitia Guapo : Le club me proposait un bon projet scolaire et sportif. Je m’entraînais avec l’équipe pro et je pouvais m’épanouir en équipe réserve. J’ai tenté une première année en médecine puis j’ai finalement rejoint la filière STAPS où je suis actuellement en  année.

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Margot Vidal-Genève : L’arrivée de l’entraîneur Rachid Méziane aux commandes du groupe pro m’a incité à rejoindre le club. Il est connu pour aimer travailler avec les jeunes. J’ai commencé à m’entraîner avec les pros et je jouais en espoir. Ici, j’ai appris à devenir opportuniste pour grappiller du temps de jeu en Ligue.

Le passage en première division

M. B. : Cette saison j’ai vraiment senti la différence. Je joue peu mais je progresse. Je suis toujours la plus jeune et je peux encore jouer avec les espoirs. J’essaie d’apporter à l’équipe réserve mon expérience avec les pros.

L. G. : je joue moins que l’an dernier lorsque l’équipe était en L. Le niveau est plus dur, il y a beaucoup d’internationales. Mais je suis contente d’avoir quand même du temps de jeu pour forger mon expérience au meilleur niveau ! Je tourne quand même à  mn par match en 

re division. On n’a pas les cartes en main pendant les matches mais on essaie d’apporter un maximum quand on est sur le terrain.

M. V.G. : Cette année je joue uniquement avec les pros. Je ne suis plus considérée comme une jeune. J’ai autant de temps de jeu (mn), voir plus, que l’an dernier lorsqu’on était en Ligue  alors qu’on est monté de niveau. L’été dernier, en Equipe de France, on a été vice-championne d’Europe avec Laëtitia et j’étais titulaire. J’ai montré que j’étais capable d’avoir un certain niveau. En club, le coach me fait confiance et je saisis cette chance.

Projets d’avenir

M. B. : Sur un plan personnel et professionnel, mon objectif est de partir à l’étranger. Mais j’ai besoin de rester encore en France une ou deux saisons faire mes preuves au basket pour préparer mon projet. J’ai besoin de passer plus de minutes sur le parquet et pour ça j’aimerais retourner en Ligue .

L. G. : Ce que je recherche, c’est d’avoir plus de responsabilités dans mon équipe. J’ai envie de gagner du temps de jeu et m’épanouir davantage.

M. V.G. : J’aimerais encore évoluer en première division dans une équipe qui me permette d’avoir autant de temps de jeu que cette année et davantage. Si Nice me le permet tant mieux. Ce soir à Calais ( h) Les Niss’Angels (6es) se déplacent, ce soir (20h), à Calais, relégable. Rien ne s’annonce facile pour le Cavigal qui manque de régularité dans cette seconde partie de saison. 3 victoires lors des 6 derniers matches dont deux défaites à l’extérieur contre des équipes de bas de tableau.Au classement, le Cavigal est à quatre points du leader Montpellier.

(Photo S. J.) Laëtitia Guapo, Maïmouna Ba et Margot Vidal-Genève, les jeunes professionnelles du Cavigal.