Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Les catholiques ont célébré la fête pascale
Lors de la fête majeure de la chrétienté, l’évêque de Nice a appelé, hier, à l’amour et à la miséricorde dans une cathédrale bondée.
Dans le brouhaha étouffé qui précède la messe, la foule des grands jours s’installe. Très vite, hier matin à 10 h, tous les sièges de la cathédrale Sainte-Réparate sont occupés et les retardataires comprennent qu’ils vont devoir se tenir debout ou s’appuyer contre les murs. Dans les chuchotements ci et là, des accents étrangers se font entendre de la bouche de certains fidèles.
Nouveaux venus
Fête fondatrice de la religion catholique, Pâques est le moment le plus important de l’Église et hier elle a mobilisé à Nice, comme partout à travers le monde. Les fidèles y commémorent en effet à la fois les derniers instants du Christ : la Cène et la Passion, ainsi que sa Résurrection, qui lui a permis de leur « montrer le chemin ». Si ce sont les têtes grises qui étaient les plus nombreuses ce lendemain du passage à l’heure d’été, certains jeunes couples ont amené leurs poussettes aux premiers rangs. Pâques est aussi le moment pour la communauté de célébrer sa vitalité. Heureux de « partager cette Bonne Nouvelle avec des hommes de partout dans le monde », le père Michel Angella s’est d’ailleurs félicité des milliers de nouveaux bap- tisés à travers le monde, dont « 68 nouveaux venus dans le diocèse » de Nice, « signe de la victoire de son fils sur la Mort », a-t-il déduit.
Amour et miséricorde
La cérémonie s’est déroulée au rythme des chants de la chorale, accompagnée de la fanfare des pompiers. Au micro, les hommes d’Église se sont succédés. « Pour changer le monde en coeur de Dieu, il faut vivre, tout simplement », a résumé l’évêque de Nice, Monseigneur André Marceau. Il a tenu, lors de son homélie, à transmettre le message « d’amour et de miséricorde » du Pape François. « Regarder le visage du Christ, c’est mener le combat contre tout ce qui réduit l’homme ». Et le père Sylvain Brison d’appeler à des actions concrètes de chacun en faveur « des frères les plus pauvres ».