Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
« Les orques doivent être libérées »
Raz-de-marée à Bijou Plage à Cannes. Dans le sillage du capitaine Watson, barbe et tignasse neige, des hordes de journalistes, d’activistes et de citoyens. Pour tendre micros et consciences au charismatique fondateur de l’association Sea Shepherd qui vient d’assigner Marineland pour « maltraitance animale » devant le tribunal correctionnel. Mais déception. Pas d’Arnaud Palu. Invité à débattre avec l’association écologiste sur la question de la captivité, le directeur du parc antibois n’est pas venu. Mais s’est dit disponible pour un entretien ultérieur…
Pourquoi estimer que les orques sont maltraitées dans les bassins? Leur espérance de vie est fortement diminuée, les mammifères sont gavés d’antidépresseurs, d’antibiotiques et d’hormones, avec un effet réverbération des sonars. Or, ils sont conscients, sensibles, intelligents. C’est comme si vous étiez enfermés dans une pièce de m avec des miroirs
partout. C’est comme l’esclavage des hommes, il y a ans. Et l’intérêt pédagogique? C’est toujours la justification. Alors qu’il s’agit simplement de profit, de business. Les enfants connaissent les dinosaures sans jamais en avoir vu! Il y a des films, des livres, des excursions en mer. Quand on aime, on ne prive pas de liberté. Au public d’arrêter de cautionner. Le mouvement pour libérer les orques grandit. Notamment grâce au documentaire Blackfish (). Il faut vider les bassins! Les orques doivent être libérées.
Nées en captivité, pourraient-elles survivre? Il suffit d’un enclos marin dans une baie ou un fjord pour qu’un groupe d’orques captives (les parcs américains SeaWorld en ont ) réapprenne à chasser en milieu naturel et constitue une famille. L’expérience a déjà été menée avec succès en avec l’orque Keiko, le héros de Sauvez Willy. On ira jusqu’au bout.