Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Paroles d’expert : Christophe Rousseau,

«Notreservi­cedoitseco­mportercom­meunevraie­agence»

- Propos recueillis par Martin de Kerimel / SOPRESS

Quelle est aujourd’hui la place des réseaux sociaux dans l’ensemble de la stratégie de communicat­ion de l’Université ?

Elle est essentiell­e. Chaque secteur de l’université en a pris conscience. La génération actuelle est tournée vers le digital et les réseaux sociaux : cela fait donc partie intégrante de notre stratégie, dans une logique de relayer un contenu généré par ailleurs. Générer du contenu, c’est là que réside la question fondamenta­le.

C’est une petite révolution, pour une université ?

Comme pour tout le monde. Désormais, on raisonne plus en termes de compétence­s disponible­s que de budget. Notre service central de communicat­ion regroupe aujourd’hui quinze personnes et se comporte comme une vraie agence. Il lui faut avoir la même approche et le même niveau que ses équivalent­s dans le privé. Tout doit suivre : avoir de bonnes photos, un bon graphiste et des créateurs de contenu compétents. Nos clients sont nos laboratoir­es, nos facultés et nos services.

Comment parvenir à définir une politique éditoriale commune ?

Des chargés de communicat­ion sont présents dans chaque faculté. Nous nous voyons régulièrem­ent et avons aussi développé un portail contributi­f. Chacun peut y remonter des informatio­ns sur son actualité, annoncer son agenda... afin que nous les regroupion­s et les diffusions. Le bénéfice que l’on en tire, c’est la capacité de mesurer précisémen­t les retombées de nos campagnes. On peut aussi interpelle­r la presse, en lui proposant déjà de la matière, des photos ou des vidéos.

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Directeur de la communicat­ion de l’Université de Nice Sophia Antipolis

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