Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Le Racing reprend son bien

VOLLEY- BALL COUPE DE FRANCE (FINALES) Souvent malmenées, les Cannoises se sont néanmoins montrées sous leur meilleur jour pour venir à bout de valeureuse­s Nantaises (3-1) et ramener la Coupe perdue en 2015 sur la Croisette

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NANTES - CANNES : -

A Paris, gymnase Pierre de Coubertin : Nantes-Cannes 1-3 17-25 (26’), 25-23 (25’), 17-25 (23’), 24-26 (29’). Points marqués : 182 (83 + 99). Durée : 1h43’. Arbitres : MM. Marc Berard et Hervé Rozalski. 3 500 spectateur­s environ.

Nantes.- 4 aces, 51/117 attaques, 2 contres, 36 fautes dont 20 au service. Le six de départ : Bland 9, Fabrino Ramos 3, Grant 11, Harms 11, Druenne 13, Marcelle 9. Puis : Vandesteen­e, Stojiljkov­ic, Barborkova, Gauthier- Rat, Foucher 1. Libéro : Ungerer. Entraîneur : Sylvain Quinquis.

Cannes.- 8 aces, 48/99 attaques, 12 contres, 20 fautes dont 8 au service. Le six de départ : Bursac 7, Akulova 3, Sanchez-Perez 13, Hutinski 1, Kodola 17, Carrillo 18. Puis : Kloster 8, Delros, Camera 1, Lazic, Dimitrova. Libéro : Ortschitt. Entraîneur : Yan Fang.

L’intermède n’aura duré qu’une courte année. Un an après avoir quitté la Croisette pour le voisin du Cannet, la Coupe de France est de retour au Palais des Victoires. En année de « transition », Cannes n’affichait pas sa sérénité habituelle depuis le début de la saison. Preuve en est, les quatre défaites en championna­t face au Cannet ( 3- 2), à Saint- Raphaël à deux reprises sur le fil (3-2) et plus sèchement… contre Nantes (3-0). Néanmoins favori de la finale, Cannes aura répondu présent face à des Nantaises pleines d’envies, mais trop tendues pour faire d’avantage vaciller l’ogre azuréen. Après un mano a mano jusqu’au coeur de la manche initiale (12-12), le RC Cannes accélérait grâce à Kodola (17-12), avant de finir le travail avec Carrillo (25-17). La suite voyait Nantes se rebeller par l’intermédia­ire de son duo BlandHarms (2-9, 13-16). Sur son banc, Yan Fang décidait de faire entrer Kloster dans la danse, alors qu’Hutinski était pour sa part transparen­te. Une option payante avec un retour express des Cannoises (22-22). Elles partaient hélas de trop loin pour empêcher Nantes d’y croire de nouveau (23-25). Dans le dur, les partenaire­s de Déborah Ortschitt étaient bousculées (9-9), mais pouvaient compter sur un atout de poids avec le début du festival Kodola, auteur de treize points dans cette seule manche (18-15, 25-17).

Pas de tie-break, présidente !

À 25 pas… ou plutôt 26 du sacre, Cannes se trouvait sur courant alternatif. Une aubaine pour les Nantaises qui croyaient de nouveau à l’improbable avec l’apport offensif de Nia Grant (4-7, 11-16). Les 3 500 spectateur­s se préparaien­t alors à un cinquième set décisif. Une idée que rejetait la présidente Annie Courtade : « J’étais très stressée dans la quatrième manche. J’ai une aversion pour le tie-break. Je ne voulais pas en vivre un. C’est trop dur à suivre. » Un voeu entendu et exaucé par ses joueuses. Carrillo, meilleure marqueuse de la soirée avec 19 points, prenait les choses en main au service avec une série d’aces et de services gagnants (21-21, 23-21). Un genou à terre (24-22), Nantes bougeait encore et sauvait deux balles de match grâce à des attaques

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(Photo PQR/Ouest France) Bursac sonne la charge et frappe le plomb. Victoire !

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