Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
L’OM sans étincelle
Première affiche du dimanche soir, premier 0-0 de la saison! Guère inspirés, les Marseillais n’ont pas réussi à allumer la lumière contre Toulouse
Pauvreté dans le jeu, sifflets des supporteurs et incapacité de gagner à domicile : l’Olympique de Marseille a commencé contre Toulouse (0-0) sa saison sur la lancée de la précédente, hier. Le nouvel OM n’a pas convaincu. Il ne s’est procuré que trois occasions franches, dont deux en une minute pour Bafétimbi Gomis. Pas de quoi séduire un acheteur pour le club, ni de nouveaux abonnés. La dernière demi-heure a été meilleure, mais l’équipe de Franck Passi n’a pas éloigné les fantômes de la saison dernière, avec trois toutes petites victoires au Vélodrome. Tous les joueurs ont un peu déçu, sauf Saïf-Eddine Khaoui, entré à la pause à la place d’un Florian Thauvin éteint, et qui a donné les deux passes à Gomis (63, 64), et dans une moindre mesure Doria, qui découvrait la L1... deux ans après son arrivée au club. Renié par Marcelo Bielsa et deux fois prêté, au Sao Paulo FC puis à Grenade, Doria a enfin joué en championnat. Le Brésilien a montré des choses intéressantes, notamment dans sa capacité à relancer rapidement, mais a aussi pris un carton jaune pour une intervention en retard sur le remuant Somalia (58).
Pas terrible, la paire Diaby-Diarra...
La charnière formée avec Tomas Hubocan n’a pas rencontré de difficultés majeures, mais il faudra perfectionner les automatismes dans une défense qui ne parle pas la même langue, entre le portugais, le slovaque de l’autre central, le japonais d’Hiroki Sakai et le néerlandais de Karim Rekik, entré en jeu dès la 16e minute à un inhabituel poste d’arrière-gauche après la sortie d’Henri Bedimo qui s’est blessé à la tête contre un panneau publicitaire. La paire de récupérateur Abou Diaby-Lassana Diarra parle la même langue, celle du football, mais les deux internationaux français, pour la première fois titularisés ensemble depuis le 3 avril à Bastia (défaite 2-1), n’étaient pas dans un grand soir. Diaby a raté beaucoup de choses et le capitaine « Lass » n’a pas eu son rayonnement habituel. Il a même offert une frappe à Oscar Trejo en perdant un ballon dans sa surface, mais Yohann Pelé s’est détendu (33), la seule vraie occasion du Téfécé.