Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Un “mundial” festif et disputé

- LEANDRA IACONO ALEXANDRE DEMESY

Pour clôturer l’édition 2016 du Décathlon Tour, les « beachers » se montraient vite à la hauteur de l’événement cannois. Dès les premiers matchs de la matinée, les 14 paires, parmi les meilleures de la saison, prouvaient qu’elles étaient à leur place en finale régionale du championna­t de France de Série 2. Preuve de la qualité du plateau du tournoi masculin, Vincent Lacombe, ancien joueur de l’équipe de France de beach-volley et son partenaire cannois Kévin Rodolfo étaient piégés en barrage de qualificat­ion pour les quarts de finale. Les autres favoris, eux, tenaient leur rang sous un soleil de plomb. Le sable de la plage 16 brûlant et douloureux obligeait même les organisate­urs à humidifier les terrains. En demi-finales, le niveau montait encore d’un cran. La première rencontre opposait

Comme à Monaco il y a quelques semaines, les volleyeurs ont fait le spectacle, hier à Cannes. (Ph. C.D.)

les frères Ferry, finalistes à Monaco et vainqueurs à Nice, à Malik Wattrelot, champion de France de beach-volley en 2015 et Thierry Nicolas. La paire Gras/Duée, vice-championne de France en 2013 affrontait dans le même temps Quentin Rossard, futur joueur de l’AS Cannes et Jérémy Mouiel, libero à Nantes. Les deux confrontat­ions étaient extrêmemen­t disputées, parfois même spectacula­ires et s’achevaient par un tie-break décisif, remporté avec autorité par les frères Ferry d’un côté et par la doublette Gras/Duée de l’autre. En finale, Pascal et Vincent Ferry étaient vite dépassés par la taille et la puissance des attaques du Niçois Alexis Gras et du Marseillai­s Ludovic Duée, tous les deux habitués aux championna­ts de Série 1. Ils s’accrochaie­nt mais ne trouvaient jamais la solution pour renverser la tendance contre des adversaire­s supérieurs dans tous les compartime­nts du jeu (13-21,14-21). Jacques Attia, créateur du Décathlon Tour, dressait en conclusion un bilan extrêmemen­t positif tant qualitativ­ement que quantitati­vement de la saison achevée et prenait rendez-vous pour 2017 avec l’espoir d’attirer de nouveaux adeptes.

Résultats

1. Alexis Gras/Ludovic Duée 2. Pascal Ferry/Vincent Ferry 3. Quentin Rossard/ Jérémie Mouiel 4. Malik Wattrelot/ Thierry Nicolas Hier matin, 9h, me voilà engagé pour mes premiers championna­ts du monde. Au programme, une journée de pétanque...assise. Avec mon coéquipier, Romain Laronche, on va tirer deux trois boules pour découvrir les difficulté­s du fauteuil. Pour pointer ça va à peu près, pour le tir c’est plus délicat. Les règles sont simples : les joueurs doivent lancer le cochonnet sur une longueur comprise entre cinq et huit mètres. Sur la chaise, la seule obligation est de rester assis le dos collé au dossier. Après avoir essayé quelques minutes, Romain s’impatiente et veut jouer debout en attendant le tirage au sort. Une fois ce dernier effectué, les seizièmes de finale peuvent commencer. On affronte un père et son fils et la rencontre ne débute pas très bien. Après deux mènes, nous voilà menés 4-0. Le match est mal embarqué mais après quelques coups corrects nous reprenons confiance. Après deux-trois mènes bien négociées, le score tourne. Nous passons en tête (6-4) et commençons à nous dire que la victoire est envisageab­le. Surtout que sur les mènes suivantes, nos boules sont bien placées. Mais c’est trop beau pour durer. Le tireur adverse nous reprend des points sur sa dernière boule. Nos adversaire­s revenus à égalité, nous obtenons l’occasion de frapper fort. Alors que nous sommes assurés de mettre un point, Romain tente de tirer sur la boule adverse pour inscrire quatre points. Concentré, il tire et c’est finalement nos adversaire­s qui marquent un point venu d’ailleurs.

Champion du monde à  ans

La mauvaise série se poursuit après trop d’irrégulari­tés de notre part. Nous nous inclinons (13-6). Une défaite honorable face à des adversaire­s corrects. Sur le terrain d’à côté, c’est une paire monégasque qui suscite l’attention. Opposé au président du club de La boule du château et au fondateur du tournoi, le duo de la Principaut­é s’impose facilement avant de s’incliner en quarts. Un tournoi qui s’est déroulé dans la bonne humeur avec un apéro avant et après la compétitio­n. Au total, trente équipes ont participé à ce championna­t du monde et un grand nombre d’engagés ont découvert pour la première fois la pétanque assise. Une discipline innovante qui a sacré une famille. La finale très disputée s’est jouée à peu de chose (13-12). Chacune des deux équipes a eu l’occasion de faire la différence et de remporter la rencontre. Au final, c’est la doublette Billaud-Laurent composée d’un grand-père et de son petit-fils qui s’est imposée face au binôme père-fils (Montoro-Montoro). Deux formations où la jeunesse a été mise en avant. Dans la doublette championne du monde, le petit-fils est âgé de 16 ans. Chez les vicechampi­ons du monde, le fiston, lui, n’en a seulement que 10.

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