Les Aigles de Nice terminent l’année en beauté

Dieu qu’elle fait du bien, celle-là. Parce que si les Aigles n’avaient pas remporté les 3 points hier soir contre Angers, ils auraient passé tout le réveillon à se bouffer les doigts. Dominateurs pendant les trois quarts de la rencontre, ils se sont fait peur en faisant briller Bertein, le portier visiteur, au lieu de faire grossir la marque au panneau d’affichage. Galvanisés par un final heureux à Chamonix 48 heures plus tôt (3-4 ap), les Niçois avaient heureusement fait le plus dur dans les quatre premières minutes de la partie. Un départ parfait bouclé de près. Les Aigles mettent de la vitesse dans les transmissions, Vondracek et Misura sont mordants au rebond. Résultat : en moins d’une minute, Nice claque par deux fois. Sonnés, les visiteurs mettront un petit quart d’heure à rentrer dans la partie. L’occasion pour Khoroshun de se mettre au diapason des copains (12’, 20’).

Avec tous les voeux de Lacheny

Solidaires et déterminés en défense, les Niçois démarrent le second tiers par une double infériorité numérique parfaitement négociée. Mieux, Kubus se procure la meilleure opportunité en tête-à-tête avec le portier angevin. Raté. Les Aigles ne manquent pas d’envie. Mais de réalisme, si. En attaque placée (23’, 25’, 33’, 39’) comme à deux contre un face au gardien Bertein ! Et comme souvent dans ces cas-là, la punition finit par tomber. Igier réduit la marque à 28 secondes de la fin du deuxième tiers, un coup de bambou terrible et injuste pour des locaux émoussés dans la dernière période. Quand Lessard égalise à dix minutes du terme, JeanBouin craint le pire. La prolongation, voire pire. Mais quand il est en train de mourir, c’est Lacheny qui redémarre l’enthousiasme dans la patinoire niçoise. Dans l’ultime seconde du dernier powerplay. Sa lucarne a mis Bertein à genoux et permis à ses copains d’emboîter le pas de Strasbourg, large vainqueur d’Épinal (7-1). Du coup, le huitième et dernier qualifié pour les playoffs n’est plus qu’à quatre points. Les Aigles peuvent profiter du réveillon, Lacheny a exaucé une partie de leurs voeux. Reste à finir le taf en 2017.

(Photo Sébastien Botella) Les Aigles terminent l’année sur une bonne note.