Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Le Cavigal démontre qu’il a de la réserve

- JULIEN DUEZ

La phase finale du championna­t de France de Nationale 3 de tennis de table s’est déroulée ce week-end à Ceyrat (Puy-de-Dôme). Dès les huitièmes de finale, le suspense était au rendez-vous pour les Niçois, engagés dans un mano à mano avec Malakoff (Hauts-de-Seine). Chaque club a remporté sept rencontres. Il a donc fallu les départager au nombre de sets remportés. Et c’est Nice qui est passé pour deux manches supplément­aires. Les quarts et la demie étaient moins stressants pour le Cavi’, qui disposait du voisin Istres (Bouches-du-Rhône) puis d’Olivet (Loiret) pour atteindre la finale, comme en 2016.

Un titre gagné pour un set

Cette dernière manche contre Fouras (Charente-Maritime) fut beaucoup plus compliquée pour les joueurs de Rémi Bonato. Une finale entamée de la meilleure des manières avec les deux succès de Swanny Albert et Antoine Marandon, mais le Cavi’ a perdu les trois rencontres suivantes. Les Azuréens sont repassés devant grâce à Swanny Albert, encore lui, et Rémi Bonato. La défaite des doubles et Yanis Emmanuelid­is ont mis Fouras en position de force pour le sacre (64). Nice n’a plus pu se permettre de laisser des points en route et s’est retrouvé mené d’un point avant la dernière rencontre d’Emmanuelid­is. « C’est simple, j’ai dit à Yanis que s’il gagnait trois sets à zéro, on était champions » souffle l’un des entraîneur­s, Olivier Maero. Ce qu’il a fait pour gagner le titre par un petit set d’avance (7-7).

Swanny Albert revanchard

Une joie immense pour une équipe qui avait été reléguée quelque mois plus tôt. « C’est vraiment la victoire de tout un groupe. Ça s’est joué dans la tête. C’est une compétitio­n qu’on apprécie énormément donc ce titre a une saveur particuliè­re. On aurait pu tomber dès le premier tour et on finit champion. On est passé par toutes les émotions », décrit Maero. C’est aussi le cas pour Swanny Albert, pour qui cette victoire a une saveur particuliè­re : «Ça fait huit ans que je suis ici, donc être champion avec mon club formateur c’est beau. Je me suis blessé l’année dernière donc je me sens un peu coupable de la descente. »

La fête ce week-end pour l’open du Cavi’

Le numéro 1 de la réserve avoue qu’il « va y avoir une sacrée fête, mais uniquement après ce week-end », car le club organise son 25e open. L’occasion de faire une belle fête aux champions, mais aussi de recruter des jeunes joueurs et joueuses, comme l’admet le président Franck Cussy : « Je suis hyper content pour eux. Ce titre est la cerise sur le gâteau de la remontée. On doit ça à Rémi Bonato qui a fait un travail fabuleux. Cet open va servir à montrer nos valeurs qui peuvent mener loin. » Plus de 150 personnes sont attendues à la salle Raoul-Duffy de demain à dimanche pour prendre la relève des Albert, Emmenuelid­is, Marandon, Bargelli et Bonato.

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Le Cavi’ l’emporte sur le fil. (D. R.)

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