Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
«La décision sera rendue début »
Implanter l’enseignement de catholique à Nice-Ouest. C’est le dossier sur lequel planche le directeur diocésain, Philippe Panarello. Un projet basé sur plusieurs hypothèses, dont celle du déménagement de Blanche-de-Castille, qu’il décrypte.
Ce déploiement à l’Ouest, une nécessité ?
Oui, car à Nice, nos établissements sont concentrés à l’est et au centre-ville. Entre Magnan et Antibes, nous n’avons quasiment rien. Juste un établissement, celui de la Providence, boulevard du Mercantour. D’où ce projet de s’implanter dans la plaine du Var en pleine expansion, pour mieux répondre à la demande des familles. Nous avons sollicité l’(Établissement public d’aménagement) de l’Ecovallée pour savoir s’il y a un terrain disponible. La demande vient d’être faite.
Où en est ce projet ?
Nous sommes au stade de la réflexion qui est menée par un programmiste. Son rôle est d’établir un cahier des charges, d’étudier toutes les pistes. En clair, quel type d’établissement doit être installé : une école, un collège, un lycée, les trois à la fois et pour quel coût ?
Quelles sont ces pistes ?
Il y en a trois. Soit construire un établissement, soit agrandir le lycée de la Providence en l’implantant ailleurs sur la plaine du Var. La dernière piste est le transfert de Blanche-deCastille.
Pourquoi cet établissement ?
Situé au bout d’une impasse, il est difficile d’accès. Depuis des années, les voisins se plaignent des embouteillages et des nuisances qu’il nous faut réguler. De plus, cet établissement, implanté sur un terrain tout en planches, est tout en escaliers. D’où un problème d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite qu’il nous faut résoudre, comme la loi nous l’impose, sous peine d’encourir une fermeture administrative. Tout cela implique de lourds travaux à mener.
Quel est le montant ?
Le coût est de millions d’euros. Uniquement pour installer des ascenseurs, rampes afin de rendre les locaux scolaires accessibles. Ces travaux, en valent-ils la peine ? Avons-nous le budget pour les réaliser en même temps que le projet d’implantation à Nice-Ouest ? Ou bien le transfert de Blanche-deCastille n’est-il pas une solution plus viable à long terme ? C’est le sens de la réflexion qui est menée.
À Blanche-de-Castille, les parents sont très inquiets…
Je comprends leur attachement au site actuel. C’est pour cela que j’ai organisé cette réunion pour leur expliquer, en toute transparence, nos besoins et nos contraintes. Mon rôle est d’avoir une vision d’ensemble de l’enseignement catholique pour assurer son développement. Mener une réflexion n’implique pas que tout est décidé, acté. En l’espèce, rien n’est fait. Et le jour où la décision sera prise, j’en informerai les parents.
Quand devrait intervenir cette décision ?
Le choix entre ces trois hypothèses sera rendu début . Quant au projet d’implantation dans la plaine du Var, il devrait être réalisé dans quatre ou cinq ans.