Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Ça se complique pour Cagnes

Les deux équipes fanions de l’USC ont de nouveau chuté ce week-end. Mal embarquées, toutes deux pourraient bien être rétrogradé­es à l’échelon inférieur l’an prochain

- PROPOS RECUEILLIS PAR J-M. P.

Alors que les garçons n’ont remporté qu’un match contre l’Albert Tennis Stade (1-5), les filles, elles, ont subi une grosse désillusio­n à domicile face à Amiens (2-4), ce week-end. À égalité à l’issue des simples, ce sont les doubles qui, comme souvent, ont fait la différence. Olivia Salgi, la capitaine, s’y attendait et paraissait déçue après cette quatrième journée. Entretien.

Olivia, c’est une défaite qui fait mal…

Effectivem­ent, un match nul ou une victoire aurait pu nous conforter dans l’optique du maintien. Là, on laisse le destin entre les mains des autres équipes, puisque nous jouons notre dernier match contre Dardilly. C’est une équipe qui joue la montée et face à qui ce sera très difficile de gagner.

Vous meniez -, comment explique-t-on ce revers contre Amiens ?

Je pense que notre grosse faiblesse, c’est le double. Nous sommes assez présentes sur les simples, où on fait le maximum et on rapporte des points, mais nous ne confirmons pas lorsque nous sommes à deux sur le court. On sait que les doubles sont très importants mais c’est un tout autre sport, et nous manquons d’entraîneme­nts ensemble.

L’étau se resserre désormais…

Oui, et nous faisons pas mal de calculs. Nous avons l’espoir de nous maintenir la semaine prochaine, où il ne faudra pas perdre d’un score trop large. Notre principal concurrent joue également un gros morceau, donc rien n’est fait.

Payez-vous cette saison le manque d’expérience de certains joueurs ?

Peut-être un peu oui. La Nationale  ne pardonne pas et, contrairem­ent à d’autres clubs, nous essayons d’intégrer nos jeunes à nos équipes. Ça permet de les forger et de les voir s’enrichir chaque année. On les connaît, une cohésion se crée, on arrive à leur parler et à les coacher donc, même si les résultats ne sont pas forcément excellents, nos jeunes progressen­t et c’est le

principal.

Un mot sur les garçons pour qui c’est encore plus compliqué?

Effectivem­ent, dès le départ nous le savions. Désormais, ils essaient de sauver l’honneur à chaque rencontre dans cette poule assez forte. C’est compliqué et ils se dirigent malheureus­ement vers une descente mais d’une année sur l’autre, les cartes peuvent être redistribu­ées. Il n’y a pas de quoi s’inquiéter.

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(Photos J.M. P.) Cagnoises et Amiénoises avant leurs matches.

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