Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Il tue son ex-femme en pleine rue de Marseille
Une femme a été tuée par balles en pleine rue hier matin à Marseille par son ex-conjoint, déjà condamné pour violences conjugales, qui a mis fin à ses jours en retournant son arme contre lui. Le meurtre s’est produit à 7 h 30 hier, sur le boulevard Saint-Loup, dans l’est de la ville, a indiqué la police, confirmant une information de France Bleu Provence. La victime âgée de 54 ans circulait à scooter lorsqu’elle a eu une brève discussion avec son ex-conjoint, qui lui a tiré dessus à 4 reprises avec un pistolet 9 mm, a précisé le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. La victime a d’abord été prise en charge par les marins-pompiers avant de décéder des suites de ses blessures. Le tireur avait été condamné début avril à dix-huit mois de prison dont neuf avec sursis pour des faits de violence conjugale commis sur sa conjointe tuée hier. Il avait fait une demande d’aménagement de peine pour éviter l’incarcération, demande qui était en cours d’examen selon Xavier Tarabeux.
Dotée d’un TGD
« Sa conjointe avait reçu un “Téléphone grand danger” le 21 juin mais ne l’avait pas activé, donc la police n’a reçu aucune alerte ce matin », a ajouté le procureur. Fin juin déjà, dans le Bas-Rhin, une mère de famille détentrice elle aussi d’un « Téléphone grand danger » (TGD), un dispositif d’alerte confié aux femmes victimes de violences conjugales, qui existe depuis 2014, avait elle aussi été tuée par son ex-compagnon. Mais contrairement à la femme tuée à Marseille hier, la victime alsacienne avait bien utilisé son téléphone dès qu’elle avait vu son excompagnon, mais l’intervention des secours n’avait toutefois pas permis de la sauver. Les occupants d’une voiture ont tiré sur deux hommes lundi soir au pied d’une barre d’immeubles dans une cité de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône), les tuant sur le coup. Selon le procureur d’Aix, Achille Kiriakides, la plus jeune victime avait « une vingtaine d’années » et l’autre « ans environ ». Depuis le début de l’année, personnes sont déjà mortes dans des règlements de comptes liés au trafic de drogue dans la région marseillaise.