« Au bord de la rupture » ?

Mardi, dans un rapport issu d’une enquête sénatoriale sur « l’état de la sécurité intérieure » les élus François Grosdidier et Michel Boutant ont évoqué le malaise des policiers et gendarmes. En première ligne depuis la vague d’attentat en France, les forces de l’ordre seraient «au bord de la rupture », cumulant, notamment «, millions d’heures supplémentaires non récupérées et non indemnisées». Hier, le maire de Cagnes et le sous-préfet de Grasse ont réagi à ce rapport, lors de la présentation officielle de la force Sentinelle. « La charge de travail est très importante dans les Alpes-Maritimes, notamment pendant l’été. D’où ces renforts en terme de force mobile,notamment. Cela permet,entre autres, d’éviter que les commissariats et/ou les gendarmeries soient à bout de souffle» ,a résumé Stéphane Daguin, sous préfet de Grasse. Pour le premier magistrat de Cagnes-sur-Mer,

Louis Nègre : « Toutes ces forces de sécurité n’interviennent jamais au hasard, il existe une très grande coordination que ce soit entre la police nationale, municipale etc. Une convention a été signée avec le préfet afin de disposer d’importants moyens. Sans ces effectifs en renfort, cela pourrait nous mettre en difficulté ».