Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
L’heure des évaluations
Nous y voilà. L’année scolaire se termine officiellement. Même si, ceux qui ont des enfants le savent, elle s’est quasiment achevée avec les vacances de Pâques. Le gouvernement et les parlementaires, eux, ont encore un mois de pain sur la planche. Edouard Philippe ayant déjà entrepris d’évaluer ses ministres, nous n’avons pas résisté, de notre côté, à récompenser la classe politique pour l’ensemble de son oeuvre. Dix prix. Il y en a pour à peu près tout le monde. A tout seigneur… - Prix du plus beau gadin : Emmanuel Macron, tombé de % à % d’opinions favorables en un an, selon les relevés de popularité de l’institut Odoxa. - Prix du meilleur acteur : Jean-Luc Mélenchon, pour l’abondance de sa production théâtrale. - Prix du meilleur acteur (catégorie cinéma muet) : Olivier Faure, nouveau patron inaudible du PS. - Prix de la plus belle gaffe : Laurent Wauquiez, pour ses confidences aux étudiants de l’EM Lyon. - Prix hara-kiri : codécerné à Sylvia Pinel et Laurent Hénart. Le PRG et le PR ne pesaient déjà pas lourd séparément. Leur fusion a accouché d’un fantôme. - Prix de la persévérance : Nicolas Hulot, toujours ministre, après un an d’agacements. - Prix de l’Arlésienne : Marion Maréchal, forcément. - Prix du meilleur trompe-l’oeil : au Front national, devenu Rassemblement national. Ça change quoi, donc ? - Prix Jésus (de la résurrection) : François Hollande ,qui s’y revoit déjà, après le succès de ses Leçons du pouvoir. - Prix de la plus bavarde : Virginie Calmels ,viréedela vice-présidence de LR pour avoir dit du mal de Wauquiez. Son ascension aura été aussi fulgurante qu’éphémère.