Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Anthony Costes: «Me prouver des choses»
Le Niçois d’adoption (28 ans), docteur en biomécanique et triathlète professionnel depuis deux ans - comme beaucoup de ses camarades de jeu d’ailleurs - a fait de ce 70.3 l’un des objectifs intermédiaires de sa saison. Détenteur, depuis l’an dernier, de la meilleure performance française de tous les temps sur ironman (7h49’19’’), et vainqueur en 2018 du 70.3 de Monterrey (Mexique), il sera forcément l’un des hommes à suivre aujourd’hui…
Dans quel état d’esprit es-tu avant de prendre le départ de cette édition ?
re Serein. C’est à la “maison” et je suis content de courir ici. Et puis, c’est un petit break avant l’ironman d’Hawaï (championnats du monde pour lesquels il s’est, pour la première fois, qualifié, NDLR) et ça fait du bien d’alléger un peu l’entraînement. De pouvoir se tester et d’aller sur des intensités un peu plus hautes.
Prendre le départ de ce ., ça t’apporte quoi?
Pour remettre dans le contexte, Hawaï est un “full distance”, et ici, c’est en gros, moitié moins d’effort. Ça ne parait pas comme ça, mais les allures sont complètement différentes, avec des registres de vitesse élevés. Donc, oui, c’est pas mal différent, mais c’est aussi intéressant dans le cadre de ma préparation.
À Nice, le cadre est aussi exceptionnel…
Vous prêchez un convaincu. Ici, l’écrin est un écrin de rêve. La Promenade des Anglais, on peut difficilement imaginer mieux. Le vélo, avec cet arrière-pays sublime, ce col de Vence, c’est pareil…
Quelles ambitions t’es-tu fixé sur cette course ?
Je suis là avant tout pour me tester. C’est un moment certes important de ma saison, mais mon principal objectif, malgré tout, reste le championnat du monde d’Hawaï dans quatre semaines. Idéalement, j’ai envie de me prouver que je suis en forme, parce que je me suis beaucoup préparé. J’ai aussi un peu récupéré pour être un peu performant ici. Donc, oui, sans se mettre de limites, ça risque d’être un bon test. D’être intéressant, puisque je vais pouvoir me permettre de prendre des risques sur les allures.
Quelle partie du triathlon affectionnes-tu le plus ?
J’ai commencé très jeune, à, ans, et j’ai toujours vu le triathlon comme un équilibre, entre les trois disciplines. Donc, j’aime tout. L’idée, c’est d’homogénéiser son effort…