Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
semi-remorques, km, trente militaires mobilisés
Ce ne sont pas des jouets. Ils ont eu leur histoire, un passé. « Après avoir servi véritablement, ils ont été retirés et rendus accessibles au public » explique le commandant Bruni. Ainsi, le siège éjectable (heureusement pour ceux qui ont deux mains gauches) et le moteur ont été enlevés. Ces avions participent ainsi à la promotion de cette armée à travers la France. Basés à Creil dans l’Oise, ils sillonnent le territoire. Pour venir jusqu’à SaintLaurent-du-Var, ils ont été transportés par camion en deux jours de convoi exceptionnel. Pour effectuer les 900 km de traversée, ils ont même été escortés par la brigade motorisée de gendarmerie de Villacoublay, spécialisée dans ce genre de mission.
Un puzzle
Pour toute l’exposition, avions compris, ce ne sont pas moins de quinze 38 tonnes qui ont été nécessaires. Un déploiement conséquent qui nécessite une trentaine de militaires sur place afin de gérer l’installation et le démontage. Vendredi soir et samedi soir, ils sont restés mobilisés toute la nuit pour que tout soit prêt à temps. Le plus spectaculaire étant le montage des avions. « C’est comme un puzzle de quatre pièces » détaille l’officier : «Il y a les ailes, la dérive et le fuselage. » Arrivée en camion remorque, comme un mécano géant, chaque pièce a été ensuite soulevée par une grue de levage de la société Chieusse des Arcs (Var), posée sur un bâti, puis assemblée avec les autres. Une opération longue et périlleuse qui a duré les deux nuits de vendredi et samedi. Avec le concept particulier qu’il faut « bouger plusieurs tonnes (7,8 tonnes en tout pour le Mirage 2 000), mais qui doivent être réunies à quelques centimètres. »