Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Cantaron : le conseil en trois points clés
Un conseil municipal animé, jeudi, où plusieurs sujets important ont été abordés. Retour sur les 3 points forts de la séance.
Mise en place d’un service civique
En liaison avec la Mission Locale, la municipalité souhaite embaucher un(e) jeune en service civique pour répondre aux besoins de la commune avec un contrat de 24h par semaine sur 8 mois. Il ou elle sera chargé(e) de menus services comme faire le lien avec des personnes agées, assurer des animations, aider lors de différents événements. Ce contrat s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans, sans condition de diplome. Pas de salaire, mais une indemnité d’État à hauteur de 473.04 euros avec un régime de protection sociale. A noter que les bénéficiaires du RSA ou les titulaires d’une bourse de l’enseignement supérieur au titre du 5ème échelon bénéficieront d’une majoration d’indemnité de 107.68 euros par mois. Les frais d’alimentation ou de transport seront couverts par la commune, soit par des prestations en nature soit par le versement d’une indemnité complémentaire de 107.58 euros par mois.
Création d’un marché alimentaire
La création d’un marché alimentaire hebdomadaire est envisagée. Il pourrait se tenir le dimanche matin de 7h à 13h, sur le parking rue de la gare. «L’idée c’est de faire vivre le village et de le dynamiser», précise le premier magistrat, Gérard Branda, avant de préciser «il n’y aura pas que des maraîchers mais également des vendeur d’olives, de miel, de confitures et même de bières». Le marché, qui démarrerait avec 4 ou 5 stands, a pour objectif de s’agrandir au fil du temps.
Pas d’urbanisation au Plateau Tercier
Le sujet de l’édification d’une prison sur le Plateau Tercier est revenu sur la table. Les élus ont voté une motion afin que soit «rapidement étudié la possibilité d’un classement du Plateau Tercier permettant de le protéger définitivement de tout projet d’urbanisation qui porterait atteinte à ses sites archéologiques, sa faune et sa flore et à son rôle irremplaçable de château d’eau des Paillons». «On ne veut rien, juste la nature» conclut le premier magistrat.