Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

La députée Frédérique Dumas quitte En Marche ! pour rejoindre l’UDI

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Garder l’heure d’été de manière permanente ou plutôt celle d’hiver ? Chaque pays de l’UE devra faire son choix d’ici à la fin avril 2019, mais la Commission européenne les appelle à le faire « avec intelligen­ce » pour éviter un patchwork d’horaires. L’exécutif européen a détaillé son projet de mettre fin à l’obligation d’avancer les horloges d’une heure en mars puis de les reculer d’une heure en octobre, motivée à l’origine par des soucis d’économie d’énergie, et devenue de plus en plus impopulair­e. La propositio­n doit désormais être adoptée par le Parlement européen et le Conseil de l’UE (l’instance regroupant les Etats membres) pour devenir effective. Ensuite, « c’est aux Etats membres de déterminer l’heure qu’ils souhaitent garder: heure d’été ou heure d’hiver », a précisé la commissair­e en charge des Transports, Violeta Bulc, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

 pourrait être la dernière année du changement d’heure.

Il est donc possible que des pays voisins fassent des choix différents, a-t-elle admis, se disant toutefois «sûre» que les Etats membres « vont faire un effort » de coordinati­on.

Derniers changement­s en  ?

La Commission demande aux pays de l’UE de lui transmettr­e leur choix d’ici à la fin avril 2019 au plus tard. Si le calendrier proposé par Bruxelles est respecté, le changement d’heure du 31 (Photo Frantz Bouton) mars 2019 serait ainsi le dernier passage obligatoir­e à l’heure d’été. Les pays souhaitant revenir de façon permanente à l’heure d’hiver auront ensuite la possibilit­é de basculer une dernière fois le 27 octobre 2019, après quoi les changement­s pour motifs saisonnier­s ne seront plus possibles. La Commission justifie notamment sa propositio­n par le résultat d’une consultati­on publique en ligne cet été, à laquelle ont répondu 4,6 millions de personnes, dont 84% se sont prononcées en faveur d’une abolition du changement d’heure. « Cela n’a tout simplement plus de sens », a estimé la commissair­e en charge des Transports, Violeta Bulc. « La consultati­on publique a été très claire, les citoyens veulent mettre fin au changement d’heure ». La contrainte du changement saisonnier avait été introduite notamment pour économiser le charbon utilisé pour la production d’électricit­é. Mais les économies seraient en réalité marginales selon la Commission, tandis que les changement­s d’heure sont de plus en plus critiqués pour leur impact négatif sur la santé. Les pays de l’UE sont actuelleme­nt regroupés en trois fuseaux horaires différents: l’heure de l’Europe occidental­e (Irlande, Portugal, Royaume-Uni), l’heure de l’Europe centrale (17 pays) et l’heure de l’Europe orientale (Bulgarie, Chypre, Estonie, Finlande, Grèce, Lettonie, Lituanie et Roumanie). e

« Il s’agit, bien sûr, de l’expression de déceptions profondes et les raisons de ce choix de quitter la majorité, que je fais avec tristesse, sont toutes mûrement réfléchies » ,a annoncé la députée dans un courrier à ses administré­s. Il s’agit de la deuxième défection dans le groupe LREM à l’Assemblée, après le départ de l’ex-PS Jean-Michel Clément, qui s’était opposé à la loi Asile et immigratio­n. « Bravo d’avoir le courage de continuer à défendre vos propres idées dans notre parti, où on est toujours libre de débattre collective­ment», s’est réjoui dans un tweet le président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. Le dispositif actuel permet de bénéficier d’un taux d’impôt sur les sociétés divisé par deux, soit %.

(Photo Franz Chavaroche) sur des logiciels, qui étaient jusqu’à présent exclues du dispositif, seront taxées au taux réduit de 15% et «ce sans plafond de revenus », selon le quotidien. Le régime fiscal des brevets devrait être prochainem­ent durci, pour inciter les entreprise­s à effectuer intégralem­ent en France leur recherche et développem­ent, selon des informatio­ns du Figaro. Le dispositif actuel, particuliè­rement attractif, permet de bénéficier d’un taux d’impôt sur les sociétés divisé par deux (soit 15%) pour les revenus tirés des brevets déposés en France. Le nouveau dispositif, visant à mettre la France en conformité avec des règles adoptées par l’Union européenne, prévoit de maintenir ce taux réduit, mais seulement pour les revenus des brevets issus d’innovation­s entièremen­t développée­s en France. Le Figaro détaille d’autres modificati­ons prévues, notamment concernant les innovation­s secrètes, non brevetées pour ne pas les rendre publiques, qui seront désormais exclues de ce régime fiscal. En revanche les recettes tirées de brevets

Se mettre en conformité

Matignon a assuré qu’il n’y avait « pas d’objectif budgétaire derrière cette réforme », au moment où Bercy s’efforce de boucler la loi de finances 2019. Concernant les brevets, il s’agit uniquement de «se mettre en conformité » avec des règles de lutte contre l’optimisati­on fiscale édictées par l’OCDE (Organisati­on de coopératio­n et de développem­ent économique­s). Matignon veut également croire que « l’attractivi­té de la France pour les brevets ne sera pas remise en cause », en particulie­r dans un contexte où « tous les grands pays autour de nous ont déjà conformé leur régime brevet au droit européen. »

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 ?? (Photo AFP ?? Députée de lacirconsc­ription des Hauts-de-Seine, viceprésid­ente de la commission des affaires culturelle­s, Frédérique Dumas a annoncé, hier soir, qu’elle quittait le groupe LREM à l’Assemblée pour rejoindre le groupe UDIAgir. Frédérique Dumas.
(Photo AFP Députée de lacirconsc­ription des Hauts-de-Seine, viceprésid­ente de la commission des affaires culturelle­s, Frédérique Dumas a annoncé, hier soir, qu’elle quittait le groupe LREM à l’Assemblée pour rejoindre le groupe UDIAgir. Frédérique Dumas.
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