Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
« On n’a rien lâché »
Deux départs et deux victoires d’affilée avec deux équipes et deux marques différentes : Mike Di Meglio, quel est votre secret au Bol d’Or ?
J’adore le circuit PaulRicard, voilà tout ! (Rires) En fait, j’ai débuté en Endurance début avec beaucoup d’humilité. Je savais que l’expérience des Grands Prix, acquise en (champion du monde , ndlr), Moto et MotoGP, ne suffirait pas. Alors, que ce soit au GMT (Yamaha) en et , ou au sein de ce team F.C.C. TSR Honda France que je viens d’intégrer, j’ai toujours privilégié le contact et le partage avec mes coéquipiers. Cela permet d’apprendre vite.
Samedi soir, après les quinze minutes d’arrêt au stand, vous aviez tiré un trait sur la victoire ?
Ah pas du tout ! Moi, tant que ça roule, je ne baisse jamais les bras. Je l’ai d’ailleurs dit tout de suite à Freddy et Josh. On va remonter jusqu’au podium, peut-être jusqu’à la victoire. Eux, ils y croyaient à moitié.
La clé de la réussite ?
(Du tac au tac) Nous sommes restés concentrés à fond. Aucune prise de tête. Personne ne s’est posé de questions. Chacun de nous trois respectait le tableau de marche à la lettre. Bref, on n’a rien lâché.
Comment avez-vous réussi à assimiler aussi vite le mode d’emploi de la CBR ?
Au guidon, le changement s’avère radical, en effet. La Yamaha, il faut la brutaliser alors que cette Honda réclame un pilotage très doux, coulé. Lors des tests pré-Bol, je suis donc reparti d’une feuille blanche. En quête d’autres automatismes. J’en ai pas mal bavé au début. Même là, lors des qualifications. Mais en course, le feeling est allé crescendo. Et à la fin, je me sentais aussi à l’aise que sur la Yam’...