Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Je pensais que Didier allait arrêter après la Coupe du monde”

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,rigole-t-il. Ce titre est également pour son père disparu. Juste avant le Mondial, Bachir s’est rendu sur sa tombe, en Algérie, pour lui promettre d’aller au bout. Un homme de parole.

Où étiez-vous le  juillet  ?

A Cap d’Ail, je regardais la finale avec des potes. J’étais éducateur à la mairie, je ne m’imaginais pas être dans un club de football, alors champion du monde en faisant partie du staff de l’équipe de France. C’est magique. Il n’y a rien au-dessus. Rien. Tu peux gagner dix fois la Ligue des champions, être champion du monde une fois, c’est le Graal.

Si vous ne deviez retenir qu’un seul moment de ce Mondial...

La demi-finale contre la Belgique, j’en ai pleuré à la fin du match. Ce moment-là était intense car on Rien (rires). J’ai revu les images, je sautille et je n’en ai aucun souvenir. Tu es pris pas le truc, l’émotion, la folie. T’es heureux. C’est une famille, tout était naturel. C’est une immense fierté pour le pays. Je suis allé chercher mon fils de  ans en tribunes, je l’ai ramené sur la pelouse et on a pu faire des photos avec la vraie Coupe du monde (il montre son téléphone, c’est son fond d’écran).

Ça ressemble à quoi une soirée de victoire en Coupe du monde ?

On n’a pas dormi. Personne. Tout s’enchaîne, c’est la fête dans le vestiaire, dans le bus, à notre camp de base où les familles étaient présentes. On a dansé, mangé, chanté, c’était n’importe quoi jusqu’au petit matin. On en avait besoin, je crois. planète. On aurait aimé rester plus longtemps, c’est donc bien d’avoir fait quelque chose au Stade de France après le match des Pays-Bas.

Comment fonctionne un groupe de champions du monde en interne ?

T’as Hugo (Lloris), le capitaine. Paul (Pogba), Raphaël (Varane), Olivier (Giroud), Steve (Mandanda), Blaise (Matuidi) sont les tauliers, ce sont les plus anciens. Paul a pris de l’ampleur durant ce tournoi, c’était son heure. Tu as aussi des garçons qui sont plus des ambianceur­s comme Presnel (Kimpembe), Benjamin (Mendy), ça fait partie du bien-être collectif. On a vécu 

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