Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

La “famille” se réunit

Ambiance de folie, vendredi soir au Palais de la Méditerran­ée, Diégo Noto et toutes ses équipes ayant, cette fois encore, permis au club d’afficher son unité. Et, surtout, toutes ses valeurs

- PHILIPPE HERBET

On a « kiffé », comme disent les “djeuns”. Pris un pied énorme ! Parce qu’au-delà du décorum (le Palais de la Méditerran­ée, comme cadre, on fait pire…), du fait d’avoir dû s’étrangler avec une cravate, d’avoir enfilé un costard de “pingouin”, mais aussi d’avoir vécu le « calvaire » de ces inévitable­s discours (toujours un brin trop long à notre goût…), on pouvait malgré tout avoir le sentiment, vendredi soir, d’être comme en famille. Comme lors d’un réveillon de Noël à l’occasion duquel on aurait miraculeus­ement retrouvé ses cousins d’Amérique. Une fois encore, donc, Diego Noto aura réussi son coup. Permis aux 11 sections qui composent le Cavigal de vivre un moment – rare – d’échange et de partage. Et ce n’est pas le capitaine de l’équipe de handball masculine (proligue), Raphaël Tourraton, qui dira le contraire. « C’est clair ! Avoir l’occasion de rencontrer ceux qui, dans d’autres discipline­s, font aussi l’ADN du club, permet de fédérer. Cela nous offre aussi l’opportunit­é de comparer nos vécus respectifs, d’identifier les objectifs des uns et des autres. Donc, oui, un moment comme celui-là est toujours plaisant.»

Inoubliabl­e…

Plaisant et forcément fédérateur. «On vit une histoire partagée, a d’ailleurs souligné le président général du club. Et j’ai le plaisir de vous annoncer la parution, en décembre, d’un livre à l’occasion des 75 ans du club. » Margaux Okou, de retour au sein de l’équipe de basket féminine qui, en LF2, tentera, dès le week-end prochain, de tenir le haut du pavé, était tout autant ravie d’être de la partie. « La toute première fois où j’ai eu l’occasion d’être présente à cette Nuit du Cavigal, j’ai immédiatem­ent senti ce qui nourrit l’identité du club. On y fait des rencontres, et il se crée forcément des liens. » Une famille, on vous dit. Qui a d’ailleurs tenu, à l’occasion de la remise des Cavigal d’Or, à honorer deux des siens. Et non des moindres : Dominique Baratelli [lire cicontre] et Jean-Claude Pijarowski, présent dans les murs depuis 1963. Récompense­s attribuées également, à titre exceptionn­el, à Eric Ciotti et Christian Estrosi qui (comme quoi, le sport unit là ou la politique détricote…) ont consenti à se serrer la main. Mais l’image, aussi symbolique soitelle pour les partisans des deux hommes, ne pourra éclipser celle – bien plus forte encore – d’un Cavigal qui, plus que jamais, revendique, et ce, à chaque instant, ses valeurs et en vient à “slamer”, haut et fort, ce qui fait, depuis toujours, son identité.

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(Photos Ph.H.) Avec Christian Estrosi et Eric Ciotti : ou quand le sport (ré)unit ....

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