«J’ai eu de la chance»

Pour une fois, le « Je » s’impose. Parce que, encore minot, j’étais “monté” au Parc des Princes, en , pour voir les Bleus (avec “Mister Baratelli” dans les buts) battre l’Italie, performance que tout le pays attendait depuis plus de  ans. Et que j’y étais encore lorsque l’ancien du Cavi’, cette fois sous le paletot du PSG, était venu goûter à l’enfer du Nord, à Abbeville (à l’époque en D, quand elle comptait deux poules), en Coupe de France. Alors oui, j’ai eu, vendredi soir, la chance de partager un petit moment avec une légende pour moi…

Être ainsi honoré vous va, on l’imagine, droit au coeur…

Je ne suis resté que deux ans au Cavigal, mais ce sont deux années qui ont marqué mon existence. D’autant que j’ai le sentiment d’y avoir appris mon métier de gardien de but.

Avec le recul, et concernant justement votre carrière, avez-vous des regrets? Pensezvous que vous feriez les choses différemment aujourd’hui ?

Certainement ! Mais, ayant eu la chance de faire ce métier pendant  ans, je n’ai pas le droit d’avoir de regret. La vie est tellement difficile, pour tellement de gens, vraiment…

Malgré tout, vous faites partie de l’histoire du foot français…

Mais non… Les joueurs qui ont gagné la Coupe du monde, eux, oui. Moi, Niçois, j’espère juste avoir été à la hauteur, et d’avoir porté un peu les couleurs de ma ville…