Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Au Faron, c’est l’homme le plus fort qui gagnera ”
Vous avez choisi de reprendre en France. Après la Provence, le Haut Var. C’est une course qui vous tient à coeur, sur vos terres d’adoption (il vient régulièrement s’entraîner dans le massif des Maures) ?
Je suis revenu l’an dernier, après quelques années d’absence, et j’ai adoré. En plus, ça m’évite de la fatigue et des longs voyages. C’est une très belle course, le parcours est difficile, et quand il y a du beau temps comme maintenant, c’est une préparation idéale.
Ça reste une course de préparation ?
Oui, mes grands objectifs sont plus lointains, mais j’ai quand même envie de gagner.
On s’attend à un duel PinotBardet. Vous aussi ?
Il faudra faire attention aux autres coureurs car certains vont essayer de profiter de ce marquage. J’espère simplement que le meilleur gagnera.
C’est quand même votre adversaire numéro ?
Pas forcément. Même si c’est sa course de reprise, je sais qu’il a beaucoup roulé cet hiver, qu’il est en très grande condition et vient avec une équipe très forte. Mais ce n’est pas le seul qui peut gagner. Lilian Calmejane (Direct Énergie) ou Rudy Molard (son coéquipier) le peuvent aussi.
Vous êtes tous les deux nés en . Cette concurrence, vous allez la vivre ici, au Tour et pendant toute votre carrière ?
Je ne m’occupe pas uniquement de lui. Il y a tellement d’autres adversaires, nés en ou pas. Ici, ça ne sera pas mon seul adversaire et au Tour non plus.
Vous avez déjà grimpé deux fois le Faron en et en sur le Tour Med), ça vous convient comme effort ?
(e
e C’était au début de ma carrière, et je n’appréciais pas trop. Je le trouvais trop court et pour les puncheurs. Je n’avais pas de super sensations. Mais j’ai pris de l’âge et de la caisse depuis. Je ne l’ai pas reconnu, mais je pense que je serai mieux dedans cette année. C’est un effort de minutes, c’est sûr que je préfère les cols plus