Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Découvrez la programmation des Nuits guitares
Encore une très belle affiche pour la 19e édition des Nuits guitares berluganes, qui auront lieu les 25, 26 et 27 juillet dans le jardin de l’Olivaie. Et toujours la même ambiance annoncée...
Esprit guinguette, programmation prestigieuse et multigénérationnelle, proximité avec les artistes, voici la belle recette du succès des Nuits guitares. Benoît Geli, coproducteur de l’événement, nous en parle.
L’offre « festival » est nombreuse dans la région, comment voyez-vous l’évolution de ce format ?
D’une manière générale, le milieu du festival change avec l’émergence du MP et des plateformes de téléchargement, qui a vu l’industrie du disque souffrir. L’argent revient donc sur le live qui porte les recettes financières des managers et des artistes, les prix flambent et les festivals se multiplient. La concurrence locale est importante. Depuis - ans le spectacle change, c’est entré désormais dans la culture de tout le monde d’aller aux festivals, tous les festivals d’ailleurs, que ce soit théâtre, cirque, musique… Et toutes les générations, on y va en famille pour passer un bon moment de partage.
Le nom « Les nuits guitares de Beaulieu » ne change pas, pourtant l’offre s’est diversifiée ?
Ce festival est un rendez-vous incroyable. À l’instar d’autres festivals, la guitare, peut-être au grand dam des puristes, n’est plus seule et unique sur scène. Nice-Jazz propose de la variété, les Plages électroniques programment aussi du rap, les Eurockéennes de Belfort ne font plus uniquement du rock depuis longtemps, azz à Montreux également… Les barrières tombent, et on évolue tout en restant dans la continuité d’un évènement qui, malgré tout, depuis dix-huit éditions, remporte toujours autant de succès.
Quelle est donc la recette ?
Une programmation multigénérationnelle, mais aussi une ambiance, à la manière d’un petit « Cimiez ». L’esprit guinguette est pour moi un choix non négociable. La convivialité, mot que j’emploie régulièrement à dessein, me paraît essentielle, car la région offre tellement de possibilités pour se divertir l’été et on a bien conscience que le porte-monnaie des gens n’est pas extensible. Malgré les contraintes techniques particulières inhérentes au site, le format de à personnes est parfait pour ce type d’artistes qui reviennent aux fondamentaux du live. La magie du jardin de l’Olivaie y est pour beaucoup.
En quoi l’édition sera-elle différente des précédentes ?
Outre une programmation soignée avec des têtes d’affiche
(voir ci-dessous), seront également mis à l’honneur des coups de coeur locaux, soit en première partie, soit sur la petite scène « Dime on stage » (dirigée par l’artiste niçois Medi), en guitare-voix, entre les plateaux, ou pour prolonger la soirée après le dernier concert. Nous avons voulu améliorer l’accueil du public extérieur, intérieur, la circulation, augmenter l’offre et le contenu au niveau des stands. Cette année, il y aura un restaurant-buffet sur place, un vrai bar. On se projette pour améliorer l’avant, pendant, après… Notre chance aussi, ce sont les super relations que nous entretenons avec la mairie, les élus, les services. Il s’agit de « leur bébé », ils le portent tous au fond de leur coeur et leur soutien et enthousiasme sont déterminants dans la réussite du festival.