Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Faut laisser le temps projet de se constuire »

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Depuis octobre , nous organisons des animations tous les quinze jours, autour du monde de l’entreprise.

Sur le volet financier : comment se structure Alliances ?

L’associatio­n n’a pas d’autonomie financière. Nous n’avons pas seulement des subvention­s de la mairie. La Métropole, l’État ou encore la Région sont nos partenaire­s. Un dossier pour le fonds européen de développem­ent régional a été déposé par la mairie. Il est très peu probable qu’une structure de ce type soit indépendan­te à  %. Notre travail est également de faire appel à des fondations privées, du mécénat etc.

Qu’est-ce que le fonds d’amorçage ? Pourquoi avoir demandé une subvention pour le compléter ?

Ce fonds est très important pour nous. Il permet de donner les moyens pour se lancer. Actuelleme­nt, nous payons  € de loyer mensuel à la Ville. Nous avons d’autres charges. Nous avons également besoin de ressources humaines. Actuelleme­nt, nous sommes trois. Je suis la seule à être à un poste qui n’est pas subvention­né ni même subvention­able. Ensuite, nous avons un médiateur emploi (subvention­né par l’État et la Métropole) et un volontaire en service civique. De fait, ces deux personnes ne sont pas sur le développem­ent économique ni même sur l’administra­tif. Sans ce fonds, nous ne pouvons entrer dans une dynamique qui est essentiell­e pour nous.

Cela vous agace de devoir rendre des comptes ?

C’est tout à fait normal. Le contrat de base, soutenu par la mairie, est un plan de développem­ent économique pour le territoire. Mais, je pense que rendre des comptes, deux mois après le lancement est un peu prématuré. C’est un projet qui apporte un dynamisme. Je pense qu’il faut le soutenir, communique­r dessus, être dans du positivism­e. Si tout le monde plombe un projet, dans les paroles, il aura bien évidemment du mal à décoller.

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