Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Caroline Roose, eurodéputée écologiste azuréenne
Caroline Roose a vécu, dimanche, une soirée lourde en émotions. Elle a été élue au Parlement européen quasiment dix ans jour pour jour après la disparition de son mari, le 24 mai 2009. En 8e position sur la liste de Yannick Jadot, cette toute fraîche quinquagénaire est membre de l’Alliance écologiste indépendante, parti fondé en 2004, qu’elle codirige avec Jean-Marc Governatori. Ce mandat d’eurodéputée sera le tout premier de sa carrière politique. « Jusqu’ici, je n’ai oeuvré que dans l’organisation interne du parti. J’avais auparavant milité dans des associations humanitaires, mais j’en ai perçu les limites. C’est pour cela que je me suis engagée en politique, pour pouvoir davantage peser et agir », explique-t-elle. Née à Ostende en Belgique, Caroline Roose est arrivée enfant à Villeneuve-Loubet, en juin 1972, au gré d’une mutation professionnelle de son père, mécanicien naval. « Mes parents furent parmi les premiers commerçants de Marina Baie des Anges, où ma mère a tenu une épicerie puis une boutique d’accastillage. » Après une scolarité à Antibes puis Villeneuve-Loubet et des études en comptabilité, la nouvelle eurodéputée azuréenne, par ailleurs titulaire d’un diplôme de sauvetage de la marine marchande, a travaillé dans un cabinet comptable puis comme agent immobilier.
Assiduité promise
Elle intervient aujourd’hui à titre indépendant pour établir des états des lieux ou des constats de dégradation. « J’ai besoin d’être sur le terrain », confie-t-elle, tout en promettant de faire honneur à la réputation « d’assiduité » des eurodéputés verts. Elle sera dès ce matin à pied d’oeuvre à Bruxelles, avec l’espoir d’intégrer une commission sur la biodiversité, la pêche ou l’agriculture, ses thèmes de prédilection.