Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

« La e place était budgétée »

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Les ambitions européenne­s sont-elles encore envisageab­les ?

Oui puisque quand on regarde l’équipe, c’est l’une des meilleures du championna­t sur les deux tiers du terrain. Il ne manque pas grand-chose pour avoir une très belle équipe et performer. Avec l’investisse­ment qu’on sera capable de faire, ces objectifs seront atteignabl­es.

Sur la vente d’un joueur à hauteur de  millions d’euros par exemple, la totalité pourra être réinvestie sur des arrivées ?

Non, il y a un déficit structurel à combler. Il y a deux choses à prendre en compte : la situation comptable et la situation de trésorerie. On ne me demande pas de faire du bénéfice, si le club est à zéro en situation comptable, ça me convient. Mais le plus important pour un club de football, c’est sa trésorerie. J’estime qu’on manage un club avec le cash. On doit en faire entrer aujourd’hui. Donc on va dire que c’est la moitié du montant des ventes qui pourra être réinvesti.

Vous savez déjà combien a rapporté la place au club ?

e C’est ce qui était budgété, il fallait terminer à cette place pour que le budget fixé l’an dernier tienne la route. C’était important vu l’écart d’à peu près un million d’euros entre les e et e places.

Dans le cas d’une vente du club à la famille Ratcliffe, vous pourriez travailler avec eux ?

Vous savez je n’ai aucun problème à travailler avec quiconque. Des changement­s de propriétai­res, j’en ai connu et j’ai travaillé avec un tas de personnes différente­s. Quand il y a un rachat, il y a un souhait ou non de l’acheteur d’arriver avec sa propre équipe. Et c’est respectabl­e. Ma situation personnell­e m’importe très peu dans cette histoire. Quel que soit le propriétai­re futur du club, il faut que le club puisse travailler, avancer. C’est ça qui m’importe.

Pensez-vous que l’avenir du coach est lié au vôtre ?

Je ne sais pas, peut-être... Je n’aurais pas la prétention de penser ça. Je ne serais déçu de rien, chacun fait ses choix devant les opportunit­és qu’il a. Je ne raisonne pas pour ma petite personne. Mais c’est une question qui n’a pas d’intérêt aujourd’hui.

Vous estimez avoir construit un binôme fort avec Patrick Vieira ?

On peut dire un triumvirat même avec Gilles Grimandi. Les relations de travail sont très bonnes, chacun est sur ses forces, connaît son rôle. Ça s’accorde bien.

Pensez-vous que votre cote en Angleterre a grimpé avec cette expérience à Nice ?

Je n’ai pas appelé les bookmakers, je ne sais pas (sourire) . Ce qu’on a réussi à faire avec Barnsley est plutôt valorisant pour notre travail. C’est vrai que c’était quand même le grand écart émotionnel avec ce que je rencontre à Nice (rires). Mais Barnsley, c’est du passé pour moi.

Un retour serait envisageab­le dans le cas où vous devriez quitter Nice ?

Non. C’était une étape dans ma vie, dans ma carrière. Y retourner ce serait revenir en arrière.

Vous auriez davantage envie de rester dans le foot français ?

Aujourd’hui, ma tête et mon esprit sont focalisés à  % sur le projet de l’OGC Nice. Je ne tire aucun plan sur la comète.

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Photos : Eric OTTINO et François VIGNOLA
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