Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Quel avenir pour le four communal Émile-Cheval ?
Désormais élu, Jean-Pierre Dermit devra définir l’avenir de ce haut lieu du patrimoine de la commune. Des travaux sont à entreprendre et des consultations à engager Après la pluie, de beaux trottoirs au Val Martin
Il y a un an, presque jour pour jour, nous écrivions « nul besoin d’être devin ou voyant pour dire avec certitude que les candidats aux élections municipales de l’année prochaine auront au moins un point commun dans leur programme : la rénovation et la réhabilitation du four communal EmileCheval. » Évidemment, la prévision s’est avérée juste puisque, avant le premier tour des élections, dimanche dernier, chacun des trois candidats y est allé de sa proposition. Depuis, les habitants ayant choisi qui serait à la tête de la ville pour les six ans à venir, il convient donc de regarder les intentions de JeanPierre Dermit en la matière. Elles sont écrites noir sur blanc dans la proposition 48 de son programme
L’ocre de l’enrobé des trottoirs du Val Martin est entièrement posé. L’aménagement de ce dernier tronçon entre le numéro 1314 du chemin et le rond-point des Maures, met fin à la réhabilitation et la mise en sécurité, notamment pour les piétons, pour un montant total de trente et un mille euros.
Autres travaux de proximité, ceux dus aux violentes et exceptionnelles intempéries de fin novembre 2019. Réfection de la chaussée du chemin de Bruguet suite aux pluies diluviennes et au débordement du vallon, pour trente-trois mille neuf cent cinquante-deux euros. Idem pour le chemin du Parrou.
La partie communale dégradée de la chaussée, entre le 376 chemin du Parrou et l’intersection avec le chemin du Caladou est terminée, coût vingt-trois mille huit cent quarante-sept euros. Les négociations sont en cours pour la partie restante qui appartient au département. électoral. Elle indique la volonté de « recréer un four communal avec sa dynamique de convivialité, de partage et d’échanges. ». Rappelons que le four communal est fermé depuis 2016 suite à un incident technique survenu lors d’une mise en chauffe. Un signalement avait alors été fait auprès de la gendarmerie pour d’éventuels actes de malveillance. La municipalité sortante n’est pas restée inactive avec, en fin d’année dernière, la constitution d’un syndicat libre regroupant les deux propriétaires privés habitant au-dessus du four. Une « procédure juridique indispensable pour faire des travaux. » Ceux-ci ont été estimés à près de 150 000 euros. « Il convient de refaire une étude », précise désormais un responsable communal. Aujourd’hui, le four accueille un atelier d’artiste avec un bail commercial précaire. Alors quel avenir pour ce joyau du village ? Gestion en régie municipale, mise à disposition d’une association autonome comme le musée de céramiques ? Il conviendra à la nouvelle équipe de le définir. Ateliers avec les villageois, les seniors, les écoliers, les collégiens voire les étudiants de Sophia, team building avec les entreprises de Sophia, ateliers de chefs étoilés et de Meilleurs Ouvriers de France... Et pourquoi pas lancement, au niveau national, d’une association des fours communaux ? Les pistes sont là. Et il y a vraiment de quoi faire...