Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Décès de l’ancien patron de TF Patrick Le Lay
Patrick Le Lay, l’ancien PDG du groupe de télévision TF1, est décédé à l’âge de 77 ans, a annoncé, hier, son fils Laurent-Eric Le Lay, dans un message diffusé sur son compte Instagram. Patrick Le Lay avait dirigé la première chaîne pendant 20 ans, de 1988 à 2008, dans la foulée de la privatisation au profit du groupe Bouygues. A ce poste, il avait transformé la chaîne en leader de la télévision en France, grâce à des émissions grand public réunissant une large audience. Cette course à l’audimat et aux revenus publicitaires qui l’accompagne est fièrement affichée – d’où la phrase « Ce que nous vendons (Photo AFP)
à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible » – mais vaudra au tandem Le Lay/Mougeotte les critiques de la presse et des humoristes et un lot d’émissions racoleuses. Après l’échec de TPS (conçue pour « tuer » Canal +) et le retard pris sur la télévision numérique terrestre, le visage de la Une privatisée est écarté en 2008 par Martin Bouygues. Après sa retraite de l’audiovisuel, Le Lay fonde avec Martin Bouygues et Artemis (holding de la filiale Pinault) un fonds d’investissement chargé de repérer des PME prometteuses et qui investira notamment dans « Michel et Augustin ».
Le sénateur indépendant du Vermont va « évaluer » dans les prochaines semaines ses chances d’être celui qui affrontera Donald Trump lors de la présidentielle du 3 novembre, a indiqué son équipe de campagne au lendemain de la claque prise dans les trois Etats en jeu. « Le sénateur Sanders va parler avec ses partisans pour évaluer sa campagne », adéclaré Faiz Shakir au Washington Post. « La prochaine primaire est au moins dans trois semaines », a-t-il ajouté, après le report du scrutin dans plusieurs Etats à cause de la pandémie de coronavirus. Bernie Sanders, « socialiste » autoproclamé de 78 ans, est sous pression depuis fin février. Malgré des débuts laborieux, son rival Joe Biden enchaîne les victoires et a gagné mardi haut la main dans l’Arizona, en Floride et dans l’Illinois.
Une avance insurmontable
L’avance de l’ancien viceprésident américain semble désormais insurmontable en vue de l’investiture démocrate 2020
LES DÉLÉGUÉS DE CHAQUE CANDIDAT Nombre de délégués désignés, au 18 mars 2020*. 1 991
Joe Biden
Bernie Sanders
Elizabeth Warren
Michael Bloomberg
Pete Buttigieg
Amy Klobuchar
Tulsi Gabbard pour la présidentielle. « La pression va être énorme sur lui (Bernie Sanders) pour qu’il quitte la course, parce que c’est terminé », a décrété sur CNN l’ancien conseiller de Barack Obama et analyste démocrate David Axelrod. L’ancienne sénatrice du Missouri Claire McCaskill a pour sa part estimé sur MSNBC qu’il était « temps » pour Sanders de se retirer au profit d’un candidat «qui a clairement la préférence des électeurs ». Bernie Sanders va toutefois « avoir beaucoup de délégués et de pouvoir pour influencer le programme » démocrate lors de la convention du parti prévue à la mi-juillet, a-t-elle souligné. Pour Robby Sherwood, responsable démocrate de l’Arizona, le sénateur du Vermont n’a désormais «nichemin, ni raison valable de continuer ».
L’expérience d’un vice-président
Joe Biden, 77 ans, a opéré un retour spectaculaire en rassemblant le camp modéré, dont plusieurs ex-candidats à la présidentielle et d’influents élus qui voient en lui le meilleur candidat pour « battre Donald Trump », objectif numéro un des électeurs démocrates. Joe Biden a rappelé, hier matin, son expérience de vice-président en affirmant que le pays avait besoin d’un dirigeant « qui sera prêt dès le premier jour » , notamment dans la lutte contre le Covid-19.