Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
La Russie célèbre les ans du premier “marcheur spatial”
Le 18 mars 1965, Alexei Leonov ouvrait l’écoutille du sas de la capsule Voskhod 2 et sortait, pour marquer l’histoire spatiale durant 12 minutes. L’agence russe, Roscosmos, rend hommage au cosmonaute disparu l’année dernière et publie des documents inédits. La sortie d’Alexei Leonov a eu un double impact lors de la mission en 1965. D’une part, elle a signé une nouvelle « première » pour les Soviétiques juste avant le début des vols habités du programme Gemini, qui ont permis aux Etats-Unis de reprendre la première place sur les vols habités, plus tard dans la même année (couplés aux soucis de développement de la capsule Soyouz). Alexei Leonov fut d’ailleurs célébré en héros. De l’autre, et malgré le terrible souci de son scaphandre, gonflé et rigidifié au point que le cosmonaute a du partiellement le dépressuriser pour pouvoir rentrer en vie (une aventure gardée secrète plusieurs années),
Le cosmonaute russe, Alexei Leonov, est le premier a avoir réussi une sortie dans l’espace le mars .
Alexei Leonov a prouvé que ces sorties étaient possibles... À condition de réaliser d’importants changements. La mission Voskhod 2 elle-même s’achèvera sur une autre note quasi-dramatique, puisque la capsule n’a pas réussi pas à se poser à l’endroit prévu : Leonov et son collègue Pavel Belaïev ont alors dû survivre dans des conditions difficiles en attendant les secours.
Un respect international
Disparu, le 11 octobre 2019, à l’âge de 85 ans, Alexeï Leonov est resté une figure majeure des programmes habités soviétiques, puis russes. Il a volé ensuite une seconde fois dans la première grande aventure internationale au-dessus du « rideau de fer » lors de la mission Apollo-Soyouz, y gagnant le respect à vie des astronautes américains et l’amitié du marcheur lunaire Thomas Stafford.
La convention de Bâle interdit, depuis son entrée en vigueur en , l’exportation de déchets dangereux d’un pays vers un autre, sauf si ceux-ci peuvent être réutilisés ou réparés. Pourtant, nombre de pays européens continuent d’exporter principalement vers l’Afrique et aussi l’Asie. Pour contourner cette législation et éviter ainsi le coût de la dépollution, les pays exportateurs présentent une grande partie de leurs équipements défectueux comme des appareils d’occasion. Au Ghana, le marché du recyclage en perpétuelle évolution depuis ans a amené le gouvernement à essayer de trouver des solutions pour faire face à l’ampleur de ce défi économique et environnemental. Agbogbloshie en est la meilleure illustration. Le Ghana fait partie des pays où l’arrivée sur son sol d’appareils usagés venus d’autres continents accentue grandement la pollution. Sur les milliers d’ordinateurs récupérés, seuls % à % retrouveront un second souffle. Le reste finira à la décharge. Selon franceinfo % des produits électroniques envoyés au Ghana sont normalement du matériel destiné aux marchés de l’occasion, mais les importateurs mélangent produits réparables et hors d’usage, pour obtenir des prix avantageux. Certaines parties de ces milliers d’objets technos abîmées ou cassées se retrouvent dans des décharges à ciel ouverts pour être démontées et brûlées. Le Ghana est l’un des pays où le marché du traitement des déchets est devenu une priorité pour le gouvernement. Au Ghana tonnes de déchets d’objets électroniques sont générées chaque année. De à tonnes sont déversées sur près de km, à Agbogbloshie, près d’Accra, la capitale du Ghana.