Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Les écoliers de Gachon à la découverte de la biodiversité marine
À l’occasion de l’installation de quarante-six biohuts, nurseries à poissons sous les quais, digues et pontons du port Camille-Rayon (notre édition du 6 mars 2020), plusieurs classes de CM1 de l’école Marie Louise Gachon ont été invitées à venir découvrir de manière ludique ces nouvelles initiatives bénéfiques aux éco-systèmes. « Notre mer Méditerranée représente moins de 1 % de la surface totale des océans, explique Alexandre Joskowicz, maître de port principal du port Camille-Rayon. Mais on y recense près de 7 % des espèces marines mondiales de poissons, et particulièrement dans sa partie occidentale où l’on peut trouver jusqu’à 350 espèces. » Très investi dans la préservation des écosystèmes et convaincu des efforts qui restent à faire pour continuer à améliorer la propreté de l’eau, Alexandre Joskowicz explique sa démarche: « Avec de telles actions, l’idée est de sensibiliser la jeunesse à la nécessité d’agir pour maintenir cette richesse, préserver ces espèces et cette biodiversité menacée à la fois par les pollutions et par les aménagements côtiers. » Les enfants ont participé à des jeux et regarder des panneaux explicatifs qui leur ont permis de mieux appréhender le développement des cycles de vie des poissons avant de se rendre sur les quais pour découvrir en direct, avec les représentants de l’association Ecocean qui les a installées, le fonctionnement de ces nurseries qui vont permettre à terme d’augmenter le nombre d’individus arrivant à l’âge de la maturité. Et, ce, en particulier, au niveau des espèces locales comme le Sparaillon ,le crabe verruqueux ,le crénilabre ou le mérou brun qui peuplent nos rivages. Ils ont ensuite reçu un dossier sur lequel ils pourront travailler en classe sous la direction de leurs enseignants. Deux d’entre eux nous ont confié leurs impressions. « Nous sommes bien conscients qu’il faut maintenant tout faire pour protéger nos mers et nos océans et tous les êtres vivants qui y vivent », explique Nina, 9 ans. « On ne soupçonne pas la richesse de la vie qui existe dans ce milieu et qui est souvent menacée par l’homme et c’est très intéressant de savoir comment naissent et grandissent les poissons », conclut Kaël, 9 ans. Une initiative à saluer.