Jean Leonetti dans la continuité

« Y’a pas de débat, y’a pas de problème », résume Jean Leonetti en évoquant la situation municipale d’Antibes. Élu au premier tour dimanche 15 mars avec 52,92 % (et un taux record d’abstention), il entame un cinquième mandat sans l’avoir vraiment entamé. Puisqu’initialement prévue hier, l’installation du conseil municipal de la cité des Remparts n’a donc pu avoir lieu, décision gouvernementale oblige. Ce que cela change ? « Pas grand-chose pour les équipes. Surtout pour celles qui continuent le mandat précédent. J’ai rappelé des adjoints qui sont partis et leur ai demandé d’assumer les affaires courantes pendant la période intérimaire. » Justement, en quoi cela consiste, le job de maire en ce moment ? « Comme vous vous en doutez, on n’est pas en train de réfléchir au prochain spectacle à Anthéa. On est uniquement dans les affaires courantes, dans l’ordre public et ce qui concerne le pouvoir de police du maire. » Et concernant la Communauté d’agglomération Sophia Antipolis ? « Sur les transports et les déchets le service fonctionne. On dialogue avec le personnel. Ce service public qui se poursuit est primordial, on a 700 agents qui continuent à travailler. On peut les remercier également pour cela. » Quid des discussions en place avec les vice-présidents et membres de la Casa ? « On a mis en place un système via lequel on peut se parler au quotidien. Il y a des décisions que l’on va être amené à prendre ensemble. Mais il n’y a pas de décision forte. Certes on pourrait parler de la gratuité des transports : on aurait dû prendre une délibération pour cela. Mais comme il n’y a pas de contrôles eh bien on peut dire que, de fait, il y a une gratuité. »