Confinement :  palmes d’or à voir et à revoir

Le Pianiste ().

N’en déplaise à l’opprobre jeté sur Roman Polanski, le cinéaste signe là une oeuvre poignante d’après le roman de W. Spliman, sur un juif du ghetto de Varsovie dont la virtuosité au piano lui permettra de survivre à l’Holocauste. Somptueusement réalisé, avec un Adrien Brody impérial.

Apocalypse now ()

Un film dans le film. Parce que cette Plongée au coeur des ténèbres d’un soldat américain (Martin Sheen) chargé d’assassiner un officier en perdition (Marlon Brando) dans le fin fond de la jungle cambodgienne fut aussi vécue par Francis Ford Coppola qui a failli sombrer dans la folie à travers un tournage cauchemardesque, qui s’achève en chef-d’oeuvre et triomphe à Cannes.

Pulp Fiction (). À l’image des BD

pulp populaires américaines, un film à sketches à la narration déstructurée qui relie néanmoins les personnages avec humour et violence. La confirmation du style Quentin Tarantino et des rôles en or pour Travolta, Bruce Willis ou Uma Thurman. B.O. de choc, film culte !

Mission ().

L’épée et la prière, l’ex-marchand d’esclaves et le jésuite, Robert De Niro et Jerémy Irons pour une magnifique rédemption, mêlée à la grande histoire de l’évangélisation des tribus indiennes. Et puis la musique d’Ennio Morricone...

Taxi Driver ().

Un vétéran du Vietnam, laissé pour compte, sombre dans l’extrémisme. Le polar viscéral et esthétique de Martin Scorsese fait sensation sur la Croisette, où le grand De Niro se révèle, aux côtés de la précoce Jodie Foster.