Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
La flamme est là mais que faire des Jeux ?
La flamme olympique est arrivée hier au Japon, où l’accueil festif prévu a été réduit à sa plus simple expression en raison de la pandémie de coronavirus, qui jette le doute sur la tenue même des Jeux à Tokyo cet été. Elle a atterri sur la base aérienne de Matsushima (préfecture de Miyagi), dans le nord-est du pays. La région a été spécialement choisie pour symboliser la reconstruction des zones dévastées par le gigantesque tsunami du 11 mars 2011, suivi de l’accident nucléaire de Fukushima. Les anciens champions olympiques Saori Yoshida et Tadahiro Nomura ont descendu la flamme de l’avion spécialement affrété de Grèce et l’on transportée à travers une garde d’honneur sur le tarmac, à l’intérieur d’une lampe de mineur rose. La torche doit terminer son parcours le 24 juillet, date prévue de l’ouverture à Tokyo du rendez-vous sportif le plus important du monde, aux énormes enjeux financiers.
« Prématuré de reporter » selon Thomas Bach
Mais pour beaucoup, le coeur n’y est plus, tant le doute et l’incertitude progressent sur le maintien de l’événement. Mardi, le Comité international olympique (CIO) a jugé « pas nécessaire de prendre des décisions radicales » ,déclenchant une fronde parmi nombre d’athlètes. Il serait « prématuré » de reporter les Jeux olympiques de Tokyo prévus en juilletaoût, malgré la pandémie de coronavirus, a insisté dans un entretien publié par le New York Times le président du Comité international olympique, Thomas Bach.