L’appel de Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP

« Aujourd’hui j’ai besoin de quatre assurances fortes », a déclaré hier Martin Hirsch sur France Info. Les établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), dont il est le directeur général et qui regroupent  hôpitaux d’Île-de-France, accueillent désormais   patients atteints de Covid-, dont  en réanimation. « La première, c’est que je puisse, face à chaque malade grave, mettre un respirateur. Je ne veux pas qu’on connaisse les difficultés qu’on a connues sur les masques sur les respirateurs qui permettent de sauver desvies» , a-t-il souligné. « La deuxième chose : on a besoin de tout le personnel, qu’il soit volontaire, ou qu’on fasse appel à la réquisition », a ajouté le responsable de l’AP-HP. Le troisième point concerne « les assurances » de « reconnaissance » pour les personnels soignants «qui font des efforts qu’on peut qualifier simplement de surhumains ». «Jene sais pas si c’est des primes, c’est moral, et c’est pour le moral des troupes », « Et puis quatrième chose : c’est les médicaments. Il faut qu’entre les industriels, les pouvoirs publics et nous, on ait les assurances qu’on ne soit pas en manque de médicaments », a-t-il terminé. « On est en ce moment, je ne sais pas comment le qualifier, le moment de charnière », celui où toutes les actions

« comptent pour ne pas se casser la gueule », a conclu le patron du plus grand groupe hospitalier français. Interrogé sur l’appel à la réquisition du personnel soignant fait par l’AP-HP, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) Frédéric Valletoux a reconnu que l’hôpital avait « besoin de tout le monde » ,en saluant l’engagement du personnel ayant déjà rejoint les hôpitaux.

(Photo d’archives AFP) Martin Hirsh, directeur de l’AP-HP, souhaite la réquisition de personnels soignants et une forte « reconnaissance ». a expliqué Martin Hirsch.