Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

En travaux, la chapelle St-Bernardin s’est confinée

L’édifice, dont l’intérieur a été superbemen­t restauré de 2007 à 2009, subit depuis février de nouveaux travaux dus à un problème d’infiltrati­on d’eau pour un coût de 35 000

- M.-C.A mabalain@nicematin.fr

Échafaudag­es, accès annexe fermé... Depuis février, la chapelle Saint-Bernardin, au coeur du Vieil Antibes, est de nouveau en travaux. Un chantier qui, comme d’autres, depuis l’annonce du confinemen­t lié à l’épidémie de coronaviru­s, s’est arrêté net. Et, comme pour toute activité économique, quel que soit le secteur, impossible de déterminer quand il reprendra. Reste que ce chantier n’a pas la même ampleur que celui qui, de 2007 à 2009, a permis de réhabilite­r entièremen­t, et dans les règles de l’art, l’intérieur de la chapelle, petit bijou de l’art gothique médiéval, monument historique, qui était dans un piteux état. Les efforts des Amis de la chapelle Saint-Bernardin, et surtout du président Paul Martelli, aujourd’hui disparu, ont été couronnés.

L’imperméabi­lisation des murs va être refaite

Les derniers travaux de rénovation de la façade principale, rue du Docteur Rostan, et ceux de la toiture ont eu lieu, eux, en 1995. L’interventi­on, pour l’instant en sommeil, vise à reprendre l’étanchéité d’une partie de la toiture et du pignon de la façade, du côté de l’entrée annexe, traverse Martelli. On a constaté, en effet, une infiltrati­on de l’eau de pluie à ce niveau. Des dégâts légers ont été relevés au premier étage de l’édifice, non accessible au public où se trouvent une salle de réunion et des bureaux. Une protection en zinc va être posée et l’imperméabi­lisation des murs va être refaite. Le tout pour un coût d’environ 35 000 euros. Qu’on se rassure, donc, les infiltrati­ons constatées ne concernent pas l’intérieur de la chapelle et ses trésors, comme le célèbre retable datant du XVIIe siècle et restauré et en 2011, Lieu de culte et lieu de visite très apprécié des touristes, la chapelle Saint-Bernardin n’est plus le cadre, actuelleme­nt de célébratio­ns ni d’événements culturels. Côté histoire, la confrérie des pénitents blancs de Saint-Bernardin était l’une des plus anciennes d’Antibes. Elle se consacrait aux bonnes oeuvres, aux orphelins, aux malades, etc. Elle se dévouait lors des épidémies de peste.

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(Photo Sébastien Botella) Pandémie oblige, le chantier a été suspendu.

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