Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

À Auribeau-sur-Siagne Michèle Paganin pour l’Histoire

- , P. F.

(LR) tour (Sans étiquette) (Sans étiquette)

RAPPEL TOUR

Michèle PAGANIN (LR) Gérard MÉRO (Sans étiquette) Jean-François LALANDE (Sans étiquette)

, , À Auribeau, les élections de toutes les premières... Après 37 années de « règne », Jacques Varrone – qui, pour rappel, n’était pas sur la ligne de départ en mars dernier – a, donc, cédé son fauteuil de maire. En lice pour lui succéder, trois listes (situation inédite dans la commune), menées par ses anciens colistiers en 2014 : Michèle Paganin, Gérard Méro et Jean-François Lalande. Dans cette bataille des ex, c’est la première cité qui est sortie vainqueur des urnes, avec 43,76 % des voix (58,05 % des électeurs se sont présentés, hier). Une femme élue première magistrate : là encore, inédit à Auribeau. Déjà en tête lors du premier tour, Michèle

● Michèle Paganin : « Je suis tellement émue. Je vais oeuvrer comme je le faisais déjà, avec un engagement fort et entier. Ça commence dès maintenant. » ● Gérard Méro : « Merci aux Auribelloi­s qui nous ont fait confiance et nous ont portés jusqu’ici ; je continuera­i à m’impliquer dans le conseil municipal, je le dois à toutes ces personnes. » ● J.-François Lalande : « On a porté nos idées jusqu’au bout, je suis ravi pour les habitants qui souhaitaie­nt un souffle nouveau. Je continuera­i d’être présent pour contribuer au futur de la commune. »

Paganin, largement soutenue durant la campagne par les figures LR du départemen­t (Ciotti, Leroy, Tabarot, Lisnard, Viaud...), a conforté son avantage L’ancienne adjointe à l’urbanisme – et actuelle conseillèr­e départemen­tale – devance Gérard Méro et Jean-François Lalande, adoubé par Jacques Varrone lors de sa candidatur­e. Alors, au moment de rejoindre la mairie pour la proclamati­on officielle des résultats, c’est une Michèle Paganin radieuse qui a été accueillie par la foule de ses fidèles.

« C’est la fin de la baronnie Varrone »

Il faut dire que la campagne n’a pas été de tout repos pour celle qui avait démissionn­é de son poste d’adjointe en juin 2019 – et remplacée par... Jean-François Lalande – lors d’un conseil municipal tendu. Au coeur de tout ça : une lettre anonyme dénonçant des supposés agissement­s illégaux de sa part. Affaire qui a trouvé une continuité en mars dernier, à quelques jours du 1er tour, quand la candidate a découvert sa permanence vandalisée (les termes « escroc », « voleuse » y étaient notamment inscrits). «Ça a été dur, abominable, avec beaucoup de diffamatio­n, de mensonges, se rappelaite­lle, hier, à l’heure du verdict. Ma famille a été salie, mon équipe aussi ; là, on est lavés de tout ça, les Auribelloi­s nous ont validés. » C’est, d’ailleurs, dans une ambiance plus apaisée que les deux vaincus du jour – qui ont promis de proposer une opposition constructi­ve – ont accueilli le sacre de Michèle Paganin. Ce qui n’a pas empêché cette dernière, euphorique, de hurler : « C’est la fin de la baronnie Varrone!» au moment du passage de témoin. On aurait trouvé une manière moins cavalière de le dire mais c’est, effectivem­ent, une (longue) page de l’histoire d’Auribeau qui s’est tournée.

 ?? (Photo P. F.) ?? Michèle Paganin (au centre, en robe blanche) entourée des siens à la proclamati­on des résultats. Pour la distanciat­ion sociale, on repassera mais, dans l’euphorie de la victoire...
(Photo P. F.) Michèle Paganin (au centre, en robe blanche) entourée des siens à la proclamati­on des résultats. Pour la distanciat­ion sociale, on repassera mais, dans l’euphorie de la victoire...
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