Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
La crise n’a pas ralenti les travaux du Provençal
Avant le confinement, les huit boutiques de luxe ont été construites et le pignon de la façade nord de l’ex-hôtel a été rénové. La date de 2023 pour la livraison de l’ensemble est maintenue
Nommé par John Caudwell pour prendre en main l’avenir du Provençal, Reynald Lapitz reconnaît que la crise sanitaire n’a pas eu de conséquences graves sur le chantier. Celuici a bien évidemment été arrêté pendant le confinement. Il a repris depuis le mois de mai. Seuls les travaux d’étanchéité des boutiques vont être finalisés ces prochaines semaines. Le gros oeuvre est achevé. Pour ce qui est du bâtiment historique, l’échafaudage sur la façade nord a été retiré. Le calendrier de la réhabilitation n’a pas changé. Il faudra attendre 2023, pour voir renaître le bâtiment. Reynald Lapitz fait le point de la situation.
Comment avez-vous vécu cette période de confinement ?
Nous avons été impactés comme les autres chantiers. L’équipe de John Caudwell a été en télétravail. Nous avons beaucoup échangé durant cette période. Le chantier a repris début mai avec un rythme qui est réduit du fait de l’ouverture de la saison estivale. Nous voulons éviter les nuisances en poursuivant pendant l’été.
Est-ce que le calendrier sera respecté ?
Oui. Le gros oeuvre des boutiques de luxe, est terminé. On attaque l’étanchéité des bâtiments. On a rénové le pignon nord du bâtiment. L’échafaudage a été démonté. On met au point des éléments architecturaux en liaison avec la Ville et l’architecte des bâtiments de France. Nous avons, en effet, découvert quelques ornements abîmés qu’il va nous falloir reprendre. On rattrape le temps perdu. L’objectif de livraison du Provençal, fin 2023, est maintenu. John Caudwell s’y est engagé. Bien que les équipes ont repris le travail dans les bureaux de Juan nous ne disposons pas encore d’images de synthèse dévoilant l’intérieur du Provençal. L’architecte travaille dessus. Elles seront diffusées sans doute cet automne.
La commercialisation du Parc du Cap, l’autre résidence du lot, s’est-elle poursuivie ?
La société Caudwell a connu effectivement une période favorable sur ce lot. On a eu la surprise de bien vendre nos appartements pendant le confinement. Les acquéreurs ont été au rendez-vous, pour placer leur argent sur la Côte d’Azur. C’est bon signe. Sur les quatrevingt-huit appartements que compte la résidence, une petite trentaine est encore à la vente. On a constaté depuis peu que des clients voulaient désormais des appartements plus grands, donc prêts à acheter deux lots au lieu d’un à partir de 800 000 euros.