Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Le groupe Summer s’offre un neuvième hôtel
Promis à une totale transformation, le « Days inn », 3-étoiles de la rue Miron, rejoint l’alliance indépendante, déjà propriétaire de cinq enseignes à Nice, deux à Menton et une à Cannes
Il y a encore des forces vives dans Nice. Par ce rachat d’un nouvel hôtel, le Days inn, le groupe Summer hotels veut montrer qu’il se développe malgré la crise sanitaire et économique que traverse le secteur de l’hôtellerie. » Dixit Laurent Rossi, directeur exécutif du groupe, fondé à partir de 2004 par Bernard Leng, unique actionnaire et propriétaire. Avec cette acquisition, le groupe hôtelier indépendant complète son parc d’environ 600 chambres sur la Côte d’Azur. L’hôtel, situé rue Miron, quartier de la gare, porte à neuf le nombre d’établissements détenus par Summer.
Au coeur de la ville
Six à Nice : trois Best Western, Masséna (4 étoiles, 110 chambres, 58, rue Gioffredo), Brice garden (4*, 57 chambres, 44, rue du Maréchal-Joffre), Lakmi (3*, 50 chambres, 44, avenue du Maréchal-Foch) ; hôtel Florence (3*, 52 chambres, 3, rue Paul-Déroulède) ; hôtel Locarno (3*, 48 chambres, 4, avenue des Baumettes) et, donc, le Days inn by Wyndham (3*, 64 chambres, 6, rue Miron). Une liste complétée par l’hôtel des Orangers
Laurent Rossi, directeur exécutif du groupe Summer hotels, croit en l’avenir de l’hôtellerie niçoise et azuréenne. L’acquisition d’un nouvel établissement en centre-ville en est la preuve.
à Cannes (3*, 50 chambres), le Quality hôtel Méditerranée (3*, 89 chambres) et l’Ibis styles (3*, 47 chambres), à Menton. Points communs de ces hôtels : leur situation en centreville et l’humain au centre des préoccupations. Après, chaque enseigne ciblant la clientèle individuelle a sa propre identité, comme l’histoire et le design moderne à l’hôtel Masséna, le jardin relaxant au Brice garden, la démarche environnementale
Le club de plage Li Rateta propose une dizaine d’activités pour les enfants.
« Les oreilles dans l’eau, on sort le bidou et on bat des pieds ! » Dans le bassin fraîchement installé sur la plage, Éric, maître-nageur, apprend à un groupe d’enfants à évoluer sur le dos dans l’eau. Pour le deuxième jour d’ouverture du club Li Rateta hier, ils étaient une dizaine d’apprentis nageurs de 5 ans à barboter, bonnet de bain rouge sur la tête et ceinture de natation à la taille. au Florence, etc. L’avenir du Days inn, bâtiment ancien reprenant le Nicéa et le Marlyse ? Rebaptisé en hôtel Byakko, ce qui signifie le tigre blanc en japonais. Complètement rénové à partir de novembre. (Photo C. J.)
Comme l’année dernière, le centre d’activités nautiques et club de plage s’est installé pour l’été sur la Prom’, tout près du Centre universitaire méditerranéen. Les jeunes Niçois et touristes pourront (Photo Frantz Bouton)
Neuf hôtels qui sortent, petit à petit, des effets désastreux de la pandémie. « Nos hôtels niçois, poursuit Laurent Rossi, atteignent un taux d’occupation moyen annuel de 92,5 %. Pour 2020, les prévisions étaient extraordinaires,
profiter de toute une palette d’activités, dont la piscine, grande nouveauté de cette saison.
Maxi-paddle et danse
Tous les enfants de 6 à 12 ans sont accueillis sur inscription par le club, qui reçoit également les 317 ans inscrits dans les centres d’accueil municipaux. « Nous pensions avoir beaucoup de touristes, mais nous accueillons finalement beaucoup de Niçois, notamment des enfants confiés à leurs grandsparents », détaille Fred Chenu, directeur du service jeunesse de la ville. Ce matin-là, à l’accueil, une soixantaine d’inscriptions ont déjà été enregistrées. Le club peut accueillir jusqu’à 200 enfants par demi-journée. Dans un coin de la surface de 1 000 m2 occupée par le club, des enfants bondissent sur deux trampolines. Ici, un autre groupe fait des pâtés de sables. Là, on saute à travers des cerceaux sur le terrain de volley, pendant que, abrités par une tente, une dizaine d’autres se déhanchent en musique avec Anastasia, chargée de en particulier avec le Tour de France. La saison estivale sera modeste. Sur juin, on est à 50 % alors qu’on devrait plafonner à 95 %. Pour juillet, c’est entre 30 et 50 % et août affiche un prévisionnel compris entre 25 et 40 %. »
Croître encore
Il n’empêche que le directeur est optimiste. Il croit dans le marché azuréen, « une valeur sûre », en l’attractivité de la ville de Nice et donc, en l’avenir. Il sait de quoi il parle ce Niçois, qui a fait toutes ses études au lycée hôtelier : « J’ai l’hôtellerie en moi. J’ai suivi tout mon parcours entre Nice, Cannes [le Martinez] et Paris. » Un professionnel du sérail. Son arrière-grand-père, André Constant, était chef concierge de l’emblématique hôtel Ruhl trônant jusque dans les années soixante-dix, sur la promenade des Anglais. À l’instar de Bernard Leng, Laurent Rossi et son équipe sont des bâtisseurs qui vont de l’avant et investissent : « D’ici cinq ans, on se voit avec un portefeuille de 20 à 30 hôtels… »
l’activité danse. Elle fait partie de l’équipe de dix-sept personnes (animateurs, moniteurs de voile, sauveteurs secouristes…) chargée d’animer le site et d’assurer la sécurité des enfants. Afin de quitter le sable et participer aux activités en mer (baignade, planche à voile, kayak, paddle géant), passage obligatoire par un test d’aisance dans l’eau. « S’ils ne savent pas nager, on les forme à la natation dans la piscine », justifie Fred Chenu. Pour ceux qui ont le pied marin, le club propose des stages de voile d’une semaine, avec cinq demi-journées dédiées à cette activité. L’année dernière, Li Rateta (petite souris, en niçois, nommé en clin d’oeil au club d’une autre célèbre souris), a accueilli 9 000 enfants.